Pour Philippe Boënnec, président de la communauté de communes de Pornic et maire de Pornic, « ces portes ouvertes sont un vrai succès. Cela dépasse nos espérances. Cet éco-centre, le 1 er en France, répond à toutes les normes qui sont imposées. Nous avons fait un bon travail, en toute transparence. Je me réjouis de faire partager ce beau travail d'intercommunalité à la population locale. Nous avons souhaité faire du centre un outil pédagogique pour sensibiliser l'ensemble de la population à la gestion rationnelle des déchets. Pour traiter moins de déchets, il faut en générer moins. L'éco-centre est adapté à notre territoire, c'est un concept innovant, un outil de proximité exceptionnel ». Pour Philippe Gautreau, tête de liste de l'opposition, « il faut dire que c'est une belle réalisation. Cependant, le coût du projet s'élève au final à 38 millions d'euros, alors qu'il était évalué préalablement à 24 millions d'euros. À cette facture s'ajoutent les cellules en béton, nécessaires à l'enfouissement des déchets non organiques, qui coûtent la bagatelle d'un million d'euros chacune. Selon les prévisions actuelles, il en faudra une tous les 18 ou 24 mois ». Il regrette également que « tous les problèmes ne sont pas encore réglés, les déchets sont encore et toujours enfouis. » Concernant la valorisation du compost produit, « peut mieux faire », dit le candidat de l'opposition, pointant du doigt « l'acte commercial de ce produit normé » et « le manque de suivi sur l'impact de ce produit sur les plantes et le sol ». Une utilisation qui reste « sous l'entière responsabilité de son utilisateur. Si ce produit est de mauvaise qualité, l'agriculteur n'a que très peu de moyens de contrôle ». Les deux responsables politiques se rejoignent sur la responsabilité de tous en matière de recyclage. « Il faut rendre responsables tous les acteurs de la filière : de la poubelle au producteur de compost. Ce qui serait plus sécurisant pour tout le monde », conclut Philippe Gautreau.

Les connaisseurs retrouveront la patte du collectif Cro'Coeurs de Rêves qui signe ses fresques murales avec toujours beaucoup d'humour et de poésie. Le « Non mais à l'eau, quoi ? » poché sur le comptoir du bureau d'accueil fera sourire et les deux petites bottes de caoutchouc dessinées, cachées derrière le comptoir du bar, ramèneront tout un chacun à sa douce enfance. Les deux artistes de ce collectif sont pornicaises, l'une est la vice-présidente du club nautique de Pornic, Sandrine Vallet et la seconde, Carine Grebil est licenciée au CNP. Bénévolement, elles ont souhaité « redonner de la modernité, de la fraîcheur, de la convivialité et des couleurs » à un club qui en avait bien besoin. Sandrine et Carine ont oeuvré et comme à l'accoutumée : c'est réussi ! Le mobilier a aussi été changé. Résultat : le club nautique de Pornic a pris en quelques heures un sacré coup de jeune !

Animation costumée, elle devait avoir un caractère local et historique. Pour cela, ces jeunes ont eu l'idée d'aller à la rencontre d'anciens pour « récolter auprès d'eux leurs témoignages sur la vie pornicaise d'antan ». C'est à la maison de retraite du centre-ville de Pornic que ces jeunes missionnés ont trouvé échos auprès de son animatrice : Sylvette Gantier, qui avait « depuis longtemps envie de raconter l'histoire des résidentes », dit-elle. Le projet des jeunes volontaires a fait « tilt ». L'animatrice les a aiguillés, accompagnés vers des résidents qui avaient des choses à raconter. Résultat, durant 6 mois, Marine, Thibault, Sarah, Maxime et Charles sont venus à leur rencontre. « Au départ on avait une petite appréhension », confient ces jeunes, âgés de 18 à 25 ans. Puis, « il y a eu un vrai échange. Nos appréhensions sont tombées. Quand on voyait le plaisir que prenaient les personnes à raconter leurs histoires, c'était vraiment super-agréable ». Stylos en main, les jeunes prennent en note les témoignages. « Nous sommes venus chaque semaine les écouter pour retranscrire leurs souvenirs, afin de les exposer aux personnes le jour des Escapades. » Ce jeudi, c'est à celles qui ont raconté leurs souvenirs que ces jeunes volontaires ont remis une gazette dans laquelle chaque résidente a pu retrouver son témoignage sur la vie pornicaise des années 1940-1950. Les commerces, la sardinerie, la faïencerie, les astuces contre les tâches, les petites maladies, les histoires d'amour... Ces super-mamies ont pris un sacré plaisir à partager leurs souvenirs. Des jeunes « extras-bien », dit Marie. Quant à Marine, du groupe d'écrivain en herbe, elle n'espère qu'une chose, « que d'autres jeunes continuent le travail. Grâce à ce projet, j'ai un nouveau regard sur la personne âgée. Deux résidentes m'ont particulièrement marqué. Une m'a fait beaucoup rire avec ses galettes Saint-Michel et la seconde avec son franc parlé. Je n'imaginais pas que ce genre d'échanges soit possible ». Et pourtant...

Les auteurs présumés trafiquaient pour gagner de l’argent pour leur consommation personnelle. 38 consommateurs ont été identifiés, tous mineurs ou jeunes majeurs habitant à Pornic. Ils ont fait l’objet d’un rappel à la loi. Les trois jeunes interpellés font eux l’objet d’une convocation devant le juge des enfants à Saint-Nazaire en septembre 2013.

Tous les produits de l'artisan-charcutier et de son équipe seront fabriqués et vendus sur place, dans un magasin aux normes en vigueur. Il sera alors le seul bâtiment de cet acabit dans tout l'Ouest. « Le projet d'une carrière », explique Laurent Bernier, soutenu par la commune de Chauvé. Soutien de la Ville « C'est un projet qui nous tient à coeur, raconte Pierre-Marie Mercière, maire de Chauvé. Nous tenons à conserver Laurent à Chauvé, pour cela nous l'aidons au maximum, avec une mise à disposition de terrains viabilisés d'une superficie de 5 000 m 2 , soit l'équivalent de trois parcelles existantes sur la zone du Bel-Air. » Pour permettre le développement du projet, la Ville a pris « la décision de profiter de l'aménagement de la départementale, à l'entrée du bourg, pour créer la liaison entre la route de Saint-Père et la zone de Bel-Air et ainsi permettre aux camions d'y accéder plus facilement. Cela sera un outil remarquable dont nous seront très fiers ». Laurent Bernier porte le projet à bout de bras. « C'est usant moralement et physiquement », avoue-t-il. Laurent Bernier a 44 ans. Formation de boucher, CAP charcuterie, formation en pâtisserie et palais particulièrement développé, grâce au savoir-faire d'une grand-mère cuisinière, Laurent Bernier passe son brevet de maîtrise assez jeune. « J'étais le plus jeune à l'époque », se souvient-il. Travailleur, il acquiert « une bonne assise » en entreprise, avant de s'installer à son compte. À 26 ans, le 5 juillet 1996, il reprend la charcuterie de Chauvé et enchaînera, dès le 5 e jour de son installation, médailles et récompenses. Cette année, pas moins de treize récompenses en un trimestre s'ajoutent à la liste. Trois heures de queue Sur 17 ans, plus de 80 récompenses tapissent les murs et décorent la charcuterie ouverte en 1934, par Andréa et Jean Rouaud. Laurent Bernier a réussi à maintenir un critère qualité et, créatif. Il a hissé ses produits au zénith de la charcuterie ! Ses clients font parfois jusqu'à 3 h de queue, pour dénicher le produit unique et de qualité. Comme le dit Brigitte, une cliente : « Je préfère manger moins, mais manger bon. Ici, je retrouve les produits traditionnels faits à l'ancienne, comme dans les fermes. » Quant à Solange, elle n'hésite pas à « goûter à tous les nouveaux produits et comme c'est toujours bon, j'y reviens toujours », explique-t-elle. Comme tous, Solange et Brigitte espèrent que le projet de Laurent Bernier aboutisse ! Affaire à suivre...

La première phase est en cours sur les terrains bordant l’établissement actuel. Débutée en juillet 2012, elle comprend la construction d’un secteur sécurisé de 42 chambres (trois maisonnées) pour accueillir des résidents “Alzheimer” présentant des troubles sévères du comportement, ainsi qu’un lieu de vie au centre de la structure, dénommé Pôle d’activités et de soins adaptés (PASA), pour les résidents présentant des troubles modérés du comportement. Ces bâtiments sont aujourd’hui visibles de la rue du Pont Edelin, sur laquelle l’accueil principal donnera. Il reste tout l’aménagement intérieur à réaliser. Un espace sensoriel pour les résidents Alzheimer “L’ensemble est bâti de plain-pied, nous avions la chance d’être propriétaire des parcelles voisines, explique le directeur de l’hôpital, Thierry Fillaut. Chaque maisonnée possède son propre espace de déambulation avec un petit jardin. Il y aura un espace sensoriel avec un équipement particulier, qui permet de ramener le malade à la réalité à travers les sens. Sont intégrés également un office, un bureau pour l’équipe, une lingerie, un local ménage, une salle polyvalente de 116 m2, une salle des archives de 28 m2…” Une extension dans le prolongement du bâtiment principal de l’Ehpad (1), dédié à l’hébergement de résidents, a aussi été construite. Une restructuration des salles de “jonction” entre le neuf et l’ancien doit être opérée. Des nuisances à supporter Les travaux ont pris un peu de retard. Deux entreprises en faillite ont abandonné le chantier. Quand la partie neuve sera opérationnelle, la deuxième phase pourra alors être lancée : la restructuration des chambres de l’hôpital. “Avant la fin de l’année, précise Thierry Fillaut, nous regrouperons les résidents dans les nouveaux pôles. Une circulation alternée va être mise en place en fonction des horaires, afin d’avoir la meilleure cohabitation possible entre les professionnels du bâtiment et les soignants. Cela devrait durer entre six et huit mois. Je compte beaucoup sur la compréhension des résidents et de leur famille, notamment pour le bruit, la poussière, les déménagements successifs…” Toute une partie de l’établissement va être détruite pour laisser place à une nouvelle aile perpendiculaire, des places de parking et une cour de service. Une réduction du nombre de lits L’objectif de cette restructuration est bien d’améliorer les conditions d’accueil et d’hébergements, notamment avec des chambres individuelles d’environ 20 m2. Celles-ci seront en revanche moins nombreuses, passant de 148 à 126 au total. 22 lits seront transférés sur le site de Pornic centre. Le transfert des résidents se fera progressivement. Il sera proposé à certains de rejoindre la Côte de Jade. Ces travaux vont avoir un impact sur le prix de la journée d’hébergement. “Il est d’environ 50€ actuellement, nous allons essayer de ne pas dépasser les 60€ lors de l’aménagement définitif, ce qui comprend aussi l’évolution du coût de la vie”, souligne Thierry Fillaut. Au total, l’investissement global pour ce projet se monte à 18 millions €. Il est financé par deux emprunts à hauteur de 14 millions € et deux subventions octroyées par le conseil général et la Caisse nationale de solidarité à l’autonomie pour un montant de près de 3,7 millions €. Laurent Renon (1) Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes

Et la liste est longue, “en gros, on vend de tout sauf la bouffe et l’essence” disait l’ancienne présidente Coralie Durand. Meubles, vêtements, livres, électroménager, matériel de jardinage ou de bricolage, objets de décoration proviennent de vide-maison ou d’apports volontaires et sont revendus dans les boutiques solidaires de Sainte-Pazanne et Le Pellerin. Depuis le 8 juin, il faut compter avec celle de Saint-Brevin. Installé dans les anciens locaux de Solar Ener Jade, qui en reste propriétaire, le magasin offre 200 m2. De nouveaux locaux à Sainte-Pazanne L’idée d’une ressourcerie ne date pas d’hier sur le territoire du Sud Estuaire. Cela fait même plusieurs années que le bruit courait. L’ouverture de la nouvelle déchetterie a accéléré le mouvement. “Il fallait aussi que l’Atelier du Retz Emploi fasse ses preuves. Et en sept ans, on a bien essaimé dans le Pays de Retz. Tout est parti de Sainte-Pazanne où bientôt, nous aurons de grands locaux de stockage et de vente. Nous avons ouvert une boutique au Pellerin. La création de la ressourcerie à Saint-Brevin permet l’embauche de trois salariés”, explique le directeur-adjoint Sylvain Gelly qui seconde le fondateur de l’association, Gildas Houssais. Le projet brevinois Ici, le magasin a une proximité avec la déchetterie. Tous les deux sont situés à 500 m l’un de l’autre dans la zone de la Guerche. “Notre point de collecte est à la déchetterie où un agent valoriste y est à temps plein. À lui d’expliquer la revalorisation des objets à jeter et de les récupérer pour la boutique. Les gens peuvent venir ici directement. Et l’on pratiquera les vide-maisons également sur le secteur par la suite”, ajoute le directeur-adjoint. Ce qui n’est pas valorisable n’est pas jeté pour autant. Le papier est donné aux Papiers de l’Espoir, les textiles au Relais, les déchets électroménagers à Envie 44. Des collectifs d’artistes spécialisés dans le détournement d’objets y trouvent également leur bonheur… On vous le dit, la boutique du Retz Emploi a de la ressource et de la suite dans les idées ! Patricia Bigot

« C'est une consécration après pas mal de travail, de la navigation dans toutes sortes de conditions, poursuit le jeune marin du club nautique de Pornic, très soutenu par sa famille. C'est indispensable. » Quand une péritonite aiguë l'a gardé alité pendant deux semaines à l'hôpital et deux mois sur terre, Émile s'est « rendu compte à quel point la voile [était] une passion. Le fait de ne pas pouvoir naviguer, c'est fou comme ça m'a manqué ». Une parenthèse qui « m'a donné encore plus la niaque. J'ai pris conscience de la chance que j'avais de pouvoir naviguer ». Les présélections se sont déroulées en mai, à Quiberon. En juillet, trente bateaux prendront le départ, un équipage par nation. L'Isaf est reconnue l'autorité dirigeant la voile mondiale et qui gère la voile aux Jeux Olympiques. De quoi donner des idées au jeune Pornicais. « Si on navigue bien et que l'on est motivé, c'est possible de gagner. Persévérants et rigoureux aux entraînements, on est des battants ! »