(source photo : Diverses sources) Les déchets sont déposés dans un tube de 48 m de long appelé Bio réacteur stabilisateur (BRS). Ils passent 3 à 4 jours dans ce long tube en rotation. Mélangés et humidifiés dans un milieu fermé, ils commencent une première dégradation naturelle. | Auteur / Source : Diverses sources
Résumé : Samedi 15 juin, ils étaient nombreux à visiter l'éco-centre de Sainte-Anne. Élus et adjoints locaux, de gauche comme de droite, étaient également présents pour inaugurer, avec la population, ce nouvel outil qui a pour vocation de répondre à une carence en matière d'élimination et de traitement des ordures ménagères au niveau local (Ouest-France du mardi 11 juin).
Pour Philippe Boënnec, président de la communauté de communes de Pornic et maire de Pornic, « ces portes ouvertes sont un vrai succès. Cela dépasse nos espérances. Cet éco-centre, le 1 er en France, répond à toutes les normes qui sont imposées. Nous avons fait un bon travail, en toute transparence. Je me réjouis de faire partager ce beau travail d'intercommunalité à la population locale. Nous avons souhaité faire du centre un outil pédagogique pour sensibiliser l'ensemble de la population à la gestion rationnelle des déchets. Pour traiter moins de déchets, il faut en générer moins. L'éco-centre est adapté à notre territoire, c'est un concept innovant, un outil de proximité exceptionnel ».
Pour Philippe Gautreau, tête de liste de l'opposition, « il faut dire que c'est une belle réalisation. Cependant, le coût du projet s'élève au final à 38 millions d'euros, alors qu'il était évalué préalablement à 24 millions d'euros. À cette facture s'ajoutent les cellules en béton, nécessaires à l'enfouissement des déchets non organiques, qui coûtent la bagatelle d'un million d'euros chacune. Selon les prévisions actuelles, il en faudra une tous les 18 ou 24 mois ». Il regrette également que « tous les problèmes ne sont pas encore réglés, les déchets sont encore et toujours enfouis. »
Concernant la valorisation du compost produit, « peut mieux faire », dit le candidat de l'opposition, pointant du doigt « l'acte commercial de ce produit normé » et « le manque de suivi sur l'impact de ce produit sur les plantes et le sol ».
Une utilisation qui reste « sous l'entière responsabilité de son utilisateur. Si ce produit est de mauvaise qualité, l'agriculteur n'a que très peu de moyens de contrôle ».
Les deux responsables politiques se rejoignent sur la responsabilité de tous en matière de recyclage. « Il faut rendre responsables tous les acteurs de la filière : de la poubelle au producteur de compost. Ce qui serait plus sécurisant pour tout le monde », conclut Philippe Gautreau.
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