moules de La Plaine sur Mer, huîtres et sel de la baie de Bourgneuf, fromages, légumes, vins… Conscientes du potentiel, les trois chambres consulaires (métiers, agriculture, commerce) et la Fédération du Pays de Retz Atlantique ont organisé à Pornic fin 2011 puis fin 2012 deux rencontres où agriculteurs, restaurateurs, artisans et commerçants ont pu témoigner et échanger autour de la question : “Comment promouvoir les produits du Pays de Retz ?”. Après les paroles, les actes. Voici quelques semaines, est née l’association “Produit en Pays de Retz”. Elle compte déjà une vingtaine d’adhérents. Son bureau a été constitué : président Eric Mathieu, producteur laitier à Sainte-Pazanne ; vice-président Thierry Dumontet, directeur du restaurant La Fontaine aux Bretons à Pornic ; secrétaire Laurent Guitteny, viticulteur à Sainte-Pazanne et trésorier Yvan Yvernogeau, gérant du Super U de Machecoul. Des chartes de qualité et un jury Voici peu, l’association a tenu son premier conseil d’administration aux Moutiers en Retz, à la Bonne auberge. Il y a été validé le principe de mettre en place deux chartes de qualité avec un tronc commun, l’une pour les producteurs, l’autre pour les transformateurs-distributeurs. Et c’est un jury, avec ces chartes comme document-référence, qui donnera (ou pas) son accord pour qu’un produit soit estampillé par l’association. Laquelle va donc maintenant travailler sur l’élaboration des chartes et les critères à retenir. Une prochaine réunion est d’ores et déjà programmée le lundi 15 juillet. Dans un second temps, sera étudiée la question du logo. Renseignements par mail : produitenpaysderetz@outlook.fr Frédéric Prot

Ouvert de février à novembre, comme le manège, sur 18 m 2 , Kristell Gerardo oeuvre pour régaler les gourmands : pralines, nougats, sucettes confectionnées sur place, barbe à papa, berlingots, pommes d'amour... Cet été, manège et kiosque à confiserie seront ouverts tous les jours, de 10 h à 23 h, non-stop, quai l'Herminier.

D'après les responsables, elle « a ou va être vendue par une agence immobilière pornicaise. Il ne semble pas que la puissance publique se préoccupe du devenir de ces joyaux de notre patrimoine ». Une alerte en direction de la Ville L'association a fait un plaidoyer pour mettre en valeur ce patrimoine et le rendre accessible à tous : « Nous avons écrit au maire pour signaler ce projet de vente. Nous l'avons rencontré. Nous lui avons expliqué que 60 à 70 % des monuments préhistoriques du patrimoine pornicais ont disparu en un siècle et demi. Il faut absolument préserver ce qui reste ! Notre rôle est de signaler, voir, conseiller les richesses vives sur Pornic. Le Tumulus des Mousseaux, de notoriété internationale, avait été donné à la Ville en 1871 par Mme Bonamy. Tout à côté, le moulin de la Motte a été construit vers 1720, sur les pierres d'un autre dolmen : il n'a jamais été fouillé. Le dolmen du Prédaire a été acquis par le conseil général. Pour des Bretons, le site pornicais est vraiment remarquable. Des Anglais ont déclaré « Stone Edge c'est bien, les Mousseaux c'est exceptionnel ! ». Quant à la Ville de Saint-Brevin elle a trouvé une solution radicale : elle a acheté tous ses sites mégalithiques. Qu'en sera-t-il pour Pornic ? La question est posée. Appelé Tumulus des Trois-squelettes par le baron de Wismes, en 1876, il tire son nom de la découverte d'ossements qui s'avèrent être, après analyses, ceux d'un homme, d'un enfant et peut-être d'une femme. C'est un dolmen à couloir terminé par une chambre quadrangulaire décalée sur le côté. Le caveau fermé au fond par une grande pierre plate se rétrécit pour déboucher dans une petite allée couverte En présence de Serge Régnault, du Conservatoire général du patrimoine et conservateur-adjoint au muséum d'histoire de Nantes, les responsables avec Patrice Morette-Bourny ont exposé le problème d'accessibilité.

Comme chaque année, la dynamique équipe de l'Étoile du randonneur insiste sur la sécurité assurée sur les circuits, la qualité des ravitaillements aux départs, arrivés et pendant l'épreuve, ainsi qu'à la qualité des circuits. Ces derniers « ne présentent pas de difficulté particulière, chacun marche à son rythme », indiquent les membres de la section marche, qui demandent « une autorisation parentale pour les mineurs, le port de vêtements clairs, une lampe torche ». Appréciée chaque année par les participants, la soupe à l'oignon sera à nouveau offerte à l'arrivée. Samedi 6 juillet, salle omnisports. Départ, à 19 h 30, pour les 20 km, 6 € ; départ, à 20 h 30, pour les 10 km, 4 €. Gratuit pour les moins de 10 ans. Renseignements au 02 40 64 85 43.

En 2007, le sentier dit « des Douaniers » a été rétabli et aménagé, de la Boutinardière à la Patorie. Des aménagements connexes ont été réalisés comme la redéfinition de zones de stationnement, la mise en place de dispositifs de récupération des eaux pluviales, du mobilier urbain... Des actions ont aussi été menées sur la végétation, avec la plantation d'oyats, l'éradication d'espèces invasives... Pour la deuxième tranche de travaux, le bureau d'étude a organisé, en novembre 2009, un déplacement avec les élus berneriens à Arcachon et à Chatellaillon-Plage afin de visualiser des aménagements similaires. En 2010, le projet était sur le point de se concrétiser mais le procès du naufrage de l'Erika n'avait pas encore connu son épilogue devant la Cour de cassation, l'indemnisation allouée par le juge devant servir à son financement.

Ce projet d'aire de carénage, a rappelé le maire, « respecte le Sage » (Schéma d'aménagement et gestion des eaux) qui fournit des préconisations concernant la gestion des eaux du bassin considéré. De plus, « le règlement sanitaire départemental stipule l'interdiction de déverser dans le milieu aquatique toutes substances solides ou liquides pouvant causer un danger ou une cause d'insalubrité ». Une étude technico-économique de faisabilité préalable a été réalisée en 2012. Ses objectifs principaux ont été de « connaître la nature et l'importance de la pollution », d'évaluer l'impact de la pollution rejetée sur le milieu, de prévoir les évolutions possibles de l'activité, d'optimiser l'outil de production afin de limiter les débits d'eau dès leur origine, le flux polluant et les risques de pollution accidentelle, envisager les solutions alternatives, de prévoir les aménagements épuratoires et d'auto surveillance, d'évaluer le nouvel impact sur le milieu récepteur après traitement, de prendre en compte les points d'alimentation d'eau sur la zone, d'identifier les déchets et définir leurs modes de gestion, intégrer le traitement des eaux sanitaires et d'estimer les budgets d'investissement et les coûts d'exploitation prévisionnels. Les travaux ont été réalisés par l'entreprise SADE, pour un montant de 213 000 € HT, subventionnés à hauteur de 80 %. Ils prévoyaient une zone technique avec système de traitement gravitaire enterré (ne nécessitant qu'un curage par an), une grue de manutention (10 m sous crochet), la fourniture de bers roulants, la conception et la fourniture d'un ouvrage de traitement des effluents de carénage (travaux sous-traités à l'entreprise Serv Environnement) : pas de produits chimiques utilisés. Les tarifs ont été fixés par le conseil municipal, ils varient en fonction du bateau, ils sont disponibles en mairie et au Club nautique.

« On a réservé notre cabine de plage, face à la mer. Elle est spacieuse et bien aménagée avec banc et porte manteau », indiquent Jacqueline et Maguy. Visiblement, l'investissement leur plaît. « On surveillait les travaux. Les équipes d'ouvriers étaient très sympas et répondaient spontanément à notre curiosité », s'amusent les deux septuagénaires. « Maintenant, on peut faire le tour du plan d'eau et continuer la promenade sur les planches. Beaucoup de personnes ayant des difficultés ne pouvaient plus venir sur la plage et désormais nous les y rencontrons régulièrement. Les bancs, les chaises, les transats sont très appréciés », concluent Jacqueline et Maguy.

Des gendarmes sont alors violemment pris à partie lors de l’interpellation d’un des auteurs présumés. Un véhicule est fortement dégradé, les deux autres sont caillassés. « Une cinquantaine de jeunes, de Pornic, mais aussi de Saint-Nazaire et de Paimboeuf, avait la volonté d’en découdre avec les forces de l’ordre », explique le commandant de la compagnie de gendarmerie de Pornic. Par chance, aucun gendarme n’est blessé. Mais le commandant Desse l’affirme : « c’était violent. Nous sommes choqués. » Les 6 gendarmes en patrouille ont reçu le renfort du PSIG de Saint-Nazaire et du PSIG de Rezé. Cinq jeunes garçons ont été interpellés. Quatre ont été placés en garde à vue à la gendarmerie de Pornic.

Aujourd’hui, sur le littoral, environ un établissement sur trois est encore à la recherche de personnel qualifié ou motivé pour compléter son équipe pour cette saison”, commente l’ancien restaurateur pornicais, François Effling, délégué “saisonniers” au sein du CPIH. Et avec les beaux jours qui tardent à venir, restaurateurs et hôteliers se posent des questions sur la nécessité de renforcer leur effectif. Une image à valoriser “Notre secteur d’activité compte 17.222 salariés dans le département, tient à rappeler François Effling. Selon le pôle emploi, en mai dernier, il y avait 551 postes de cuisiniers à pourvoir, dont 54 % de saisonniers, et 1.653 postes de serveurs, pour plus des deux tiers liés à la saison. Avec les émissions comme Top chef ou Master chef, le métier de cuisinier a été valorisé, mais ce n’est pas la réalité… C’est plus dur pour le métier de serveur qui est trop mal perçu.” Une question d’image de la profession, une clientèle qui serait de plus en plus exigeante, des soucis d’orientation professionnelle des élèves, les représentants du CPIH avancent quelques pistes pour expliquer cette désaffection des saisonniers. “C’est pourtant un métier qui est riche, qui permet de s’ouvrir sur les autres, rend autonome, avec de nouvelles découvertes tous les jours”, insiste Hervé Audureau, propriétaire du restaurant Le Zagaya à Pornic et membre du bureau du CPIH. Des freins à l’embauche Dans le domaine du tourisme, plus de 80% des saisonniers sont des étudiants qui ont envie ou ont besoin de travailler. Et comme l’annonce des résultats d’examen tombe début juillet, cela peut parfois être un frein pour l’embauche de ces jeunes. Les professionnels pensent d’ailleurs que la mise en place de trois zones pour les vacances d’été permettrait de réguler l’affluence et pourrait faciliter les recrutements sur différentes périodes. Quant au problème du logement des saisonniers, élus locaux et professionnels tentent d’apporter une réponse, notamment avec un système de location chez l’habitant dans la région de Pornic (lire ci-contre). “Il manque encore 10 à 15 % de logements sur la communauté de communes”, avoue François Effling. “Un public élargi” Pour Jean-François Chapeau, chargé de l’opération “saisonniers” pour le syndicat CFDT, l’hébergement reste pourtant le point essentiel à résoudre pour l’accueil de cette population de travailleurs. “Loger dans un camping peut prendre une bonne partie du salaire, souligne-t-il. Mais il y a aussi l’image du travail saisonnier qui demanderait à être améliorée. Une charte de confiance, basée sur le Code du travail, a été établie avec les restaurateurs, mais peu d’établissements l’ont signé… Pourquoi ? Nous avons quelques retours de salariés, dont la période d’essai n’a pas été payée. Ce n’est pas légal et ce n’est pas motivant pour la suite !Nous relevons tout de même moins de litiges avec les employeurs par rapport aux années précédentes”. Le syndicaliste est également un peu surpris par ce manque de main d’œuvre : “Le public des saisonniers s’est élargi. Il n’y a pas que les jeunes qui répondent aux annonces, il y a aussi les personnes qui sont victimes de la crise et les retraités. Je serais curieux de rencontrer les syndicats patronaux au cœur de l’été pour qu’ils me démontrent que des postes ne sont pas pourvus…” Des garanties à donner “Dans la restauration, nous proposons de la nourriture, un toit et une famille”, assurent les représentants du CPIH. Aux nombreuses heures de travail et au rythme décalé qui caractérisent ces professions, les restaurateurs certifient le respect des 35 heures hebdomadaires, le paiement majoré des heures supplémentaires, un Smic hôtelier supérieur de 10 % au Smic classique ou encore une mutuelle santé. Des garanties qui pourraient en effet changer l’image de ces métiers de l’été et peut-être les rendre plus attractifs. Laurent Renon Témoignages de responsables d’établissement • Marie-Noëlle Veillet Berry, directrice générale de la thalasso Alliance de Pornic : “Nous avons 150 salariés permanents à l’année et nous ne vivons pas de grandes fluctuations d’activités sur l’année. Nous nous renforçons l’été avec des extras et nous trouvons des personnes assez facilement. Nous avons beaucoup de mal à recruter dans le domaine de la restauration, notamment en cuisine. Quand un employé part ou est en congé maladie, il est difficile de le remplacer. Par ailleurs, nous avons aussi des difficultés de recrutement pour les surveillants de baignade”. • Olivier Le Houzec, responsable de l’Hôtel Le grand large, à La Bernerie : “Souvent, je prends des personnes qui se présentent longtemps avant la saison. Je privilégie toujours la proximité. Nous sommes douze de plus dans l’établissement pour l’été. Ce sont souvent des étudiants en 2e ou 3e année de faculté. Aujourd’hui, il me manque un employé en cuisine. J’aimerais avoir plus de personnel provenant de lycées hôteliers, mais les lycéens de St-Nazaire semblent bouder le Sud Loire pour effectuer leur stage. J’essaye de garder les saisonniers au moins deux ans”. • Virginie Gara, responsable de l’hôtel-restaurant Le Calluna, à Préfailles : “Il y a une dizaine d’années, nous pouvions accueillir 10 à 15 saisonniers pour compléter notre effectif. Aujourd’hui, c’est moitié moins. Actuellement, notre équipe n’est pas complète. Nous avons encore trois personnes à recruter : en cuisine, à la crêperie et en service. Nous avons encore des demandes d’étudiants, mais ils ne sont disponibles qu’après leurs examens. Nous avons pourtant besoin de personnel pour les week-ends d’avril à juin. Nous avons aussi beaucoup de demandes pour des temps partiels le midi ou bien pour un mois, en juillet ou en août… D’autres nous assurent qu’ils sont intéressés, mais trouvent un autre travail et ne nous préviennent pas. C’est compliqué à gérer”.