Pour ce faire, l’association organisatrice a fait appel aux conseils du Trio Elegiaque, qui a remporté le prix de la meilleure interprétation d’une œuvre contemporaine au concours international de Weimar. Et les conseils et le carnet d’adresse ont porté leurs fruits. Une tête d’affiche Ainsi, les 25, 26 et 27 octobre, Pornic accueillera cinq concerts avec une exclusivité : “Jean-François Zygel animera deux concerts sous une formule encore inédite !” Pour ceux à qui ce nom ne dit rien, Jean-François Zygel est professeur d’improvisation et d’écriture au conservatoire de Paris. Il a écrit des articles dans diverses publications, a donné des leçons de musique sur France Musique, a présenté des œuvres au jeune public à Radio France et a ouvert la Boîte à musique sur France 2. Autant dire que c’est un pédagogue. Ça tombe bien l’objectif étant de rendre la musique classique accessible. D’où les pause café-brioches prévues pour des échanges entre artistes et public. Le haut de gamme oui, mais à portée de tous. Autre pointure : Henri Demarquette “un prodige du violoncelle. Aujourd’hui, il joue avec les plus grands”. Il dirigera la master-classe qui sera suivie par sept élèves du pôle d’enseignement supérieur de Bretagne-Pays de la Loire. Des moments gratuits et ouverts au public. Henri Demarquette se produira aussi avec le pianiste François Dumont. Pour clôturer l’événement, François Dumont jouera un quintette de Schuman avec le quatuor Elysée. Ce dernier accompagnera le Trio Elegiaque pour un sextuaor à cordes de Brahms. Du beau monde pour cette deuxième édition qui devrait attirer le public, comme l’espère la ville qui a financé le festival à hauteur de 14.000€. L’année dernière, 200 personnes environ avaient assisté à chaque concert. Cette année, avec un concert de plus, des musiciens plus nombreux et un Jean-François Zygel passionnant et pédagogue, Pornic Classic devrait se dérouler sans fausses notes. Marion Vallée

Jean-Louis Morisson est un professionnel de la restauration. Après avoir tenu un gîte de 120 places à Gérardmer (Vosges), ce natif de Port-Saint-Père désirait revenir au pays. Il est en salle et Nathalie aux fourneaux. La crêperie est ouverte tous les jours en restauration continue (fermeture les lundis en juin), à partir de 11 h du matin. Tél : 02 40 64 68 93.

“J’adore cuisiner !” Ça se sent : Alain Jérôme Bartier est intarissable quand il s’agit de cuisine. “Je fais tous les marchés de Pornic depuis que je suis à la retraite. J’y achète ma volaille, mes légumes… J’achète mon poisson aux pêcheurs… Je ne sais pas toujours ce que je vais cuisiner, je crée mes menus au jour le jour… En ce moment, j’adore la cuisine exotique, les sushis, les makis…” On en aurait presque l’eau à la bouche. “Avec l’âge, on préfère les choses qui nous amusent !” Cet amour des recettes et des plats, le Lillois d’origine, installé à Pornic depuis quinze ans, a voulu la partager. Mais pas n’importe comment. Sur la mer, son autre passion. “J’ai appris à naviguer à Boulogne sur Mer. Dès l’âge de 6 ans, je partais avec mon père pour pêcher, dans la mer du Nord au cap Gris Nez.” Autant dire que de l’eau salée coule dans ses veines. “Et puis je suis devenu arbitre national de voile en 1982. Et pendant huit ans, arbitre international. J’ai arbitré les championnats du monde de voile en Angleterre par exemple.” Aujourd’hui, Alain Jérôme Bartier en a fini avec les compétitions. “Avec l’âge, on préfère faire des choses qui nous amusent !” Alors avec le Yacht club royal old de Pornic, dont il est membre, il organise une régate originale où la performance pure passe au second plan. Ce qui importe le plus, ce sont les performances des maîtres coqs (”le nom du cuisinier à bord d’un bateau”). Est née alors la Cooking cup de Pornic qui se déroulera les 28 et 29 septembre. Le principe est de cuisiner à bord d’un bateau à partir d’ingrédients fournis dans un “panier mystère” tiré au sort. Les plaisanciers-maîtres coqs auront environ quatre heures pour créer leur plat, “le temps d’une navigation côtière en baie de Bourgneuf.” Ce n’est pas une régate où on doit mordre dans les écoutes”, mais plutôt mordre cette manifestation à belles dents ! “Le skipper doit ménager son bateau pour laisser le temps à son coéquipier de cuisiner.” Evidemment, sur le bateau, il faut au moins être deux. C’était le but de cette Cooking cup : “Cette course, d’environ 17 milles, a été pensée pour réunir les plaisanciers, la famille, les amis. Les épouses en ont assez de voir leur mari plaisancier disparaître tous les week-ends. La Cooking cup leur permettra de participer.” Marion Vallée Inscriptions: date limite le 15 juin. Adressez vos références et coordonnées, les caractéristiques de votre bateau et les réf&références de votre contrat d’assurance par courrier : YCRO Jean- Pierre Corgnet, 2 allée de la Baie du Nid, 44770 La Plaine sur Mer ou par mail : ycro@free.fr Au menus des deux jours • Samedi 28 septembre À 17h. Accueil au Bernie Café, port de la Noëveillard, pour la confirmation des inscriptions et l’information aux maîtres coqs de la composition des différents “paniers mystères”. À 18h. Présentation des maîtres coqs. À 18h45. Cocktail au Bernie Café. • Dimanche 29 septembre À partir de 9h30, accueil des bateaux dans le vieux port. À 10h30. Sur le môle du vieux port tirage au sort des “paniers mystères”. Ouvert au public. À 13h30. Embarquement des maîtres coqs. À 14h. Ouverture du port pour un parcours côtier (à définir le jour J suivant conditions de navigation). Au terme de leur navigation (dont les temps seront quand même enregistrés afin de départager d’éventuels futurs ex aequo), les skippers passent déposer leurs plats préparés au môle du vieux port, jusqu’à 18h (pour cause de hauteur d’eau). À partir de 18h. Fin de l’épreuve cuisine et récupération des derniers plats préparés au passage du ponton visiteur du port de la Noëveillard. À 19h30. Au Restaurant du Château, le jury examine les plats réalisés (présentation et goût) et attribue une note pour chacun des trois thèmes (entrée et plats principaux). Puis remise des prix aux maîtres coqs, ouvert au public.

Tandis que la matinée sera consacrée à une conférence-échange avec les élèves des classes de seconde du lycée du Pays de Retz, une soirée-débat à partir de 20 h 30, sera elle, ouverte au public. Les objectifs visés par cette journée du lundi 27 mai sont doubles, informent les organisateurs : « Sensibiliser et informer l'opinion sur l'importance que revêt le problème de l'eau sur notre planète pour l'avenir de l'humanité ». Un problème crucial, selon ces ONG impliquées. Dans le monde « 1,1 milliard de personnes n'a pas accès à l'eau ; 2,4 milliards de personnes sont privées d'assainissement ; 15 000 personnes meurent chaque jour de maladies liées au manque d'eau ; 6 000 enfants meurent chaque jour de maladies liées au manque d'eau », informent Bernard Ganachaud, membre du CCFD Terre-solidaire et trésorier d'Eau Vive et Arsène Leray et François Bellec, du CCFD Terre solidaire. « L'eau est une ressource menacée et mal répartie », développeront et expliqueront ces intervenants. L'idée : « Faire connaître les injustices et les difficultés que connaissent les pays défavorisés et en tout premier l'Afrique subsaharienne. Et montrer que ce problème n'est pas une fatalité, que des actions sont possibles comme celles que mène l'ONG Eau Vive en Afrique de l'Ouest francophone ». Lundi 27 mai, 20 h 30, amphithéâtre éducatif et culturel de la communauté de communes de Pornic, rue Loukianoff à Pornic. Entrée gratuite.

Bernard Ganachaud, membre du CCFD Terre-solidaire et trésorier d'Eau Vive et Arsène Leray et François Bellec, du CCFD Terre solidaire.

Les projets Cette année, l'association micheloise soutient deux projets. Le premier est un soutien financier à une association de pêcheurs à la langouste pour la construction d'un bateau. Construit en deux semaines, il n'attend plus que sa voile. Le deuxième projet, concerne un groupe de jeunes artistes. Ils ont besoin d'équipement, d'outillage, et de matériel de sculpture. « On a trouvé un atelier qui va permettre de travailler, exposer, accueillir de nouveaux artistes, en bijouterie, broderie, peinture. Nous leur avons apporté des outils offerts par le Centre de loisirs et d'animation de Saint-Michel et un artiste nantais, Alberto Nino », ajoute Ginou. Nou Kapab aidera une activité de maraîchage qui intéresse 25 personnes, pour planter, semer, faire les marchés et apportera une aide financière pour le creusement d'un puits. Appel aux bénévoles Pour viabiliser des projets, Nou Kapab organisera un repas haïtien, le 1 er septembre et sera présente au forum des associations du 8 septembre. « Sur l'Ile-à-Vache, le progrès technique va doucement. Il y a un petit mieux vivre, dans cette île isolée peu fréquentée des touristes. Tout est précaire. Un problème suffit pour faire échouer un projet ». Le cyclone d'octobre a détruit les filets et les nasses des pêcheurs. Ils se sont remis au travail. « Les Haîtiens nous apprennent le courage. Ils vivent dans l'inconfort, leur vie n'est pas facile mais ils ne se plaignent pas. Ils nous donnent une leçon d'humilité et de courage » concluent les deux Michelois. Pour soutenir l'association, www.noukapab.fr, tél. 02 72 92 34 54.

Dans son école chacun trouve de quoi s'épanouir artistiquement : musique, claquette, flamenco, danse orientale, chorégraphie, éveil à la danse, au théâtre, à la comédie musicale, initiation à la magie, réalisation de costumes, son et lumière, cours particuliers... « La vie de tous les jours ne laisse plus beaucoup de place au lâché prise. Sur scène, on a le droit de donner quelque chose de soi sans paraître suspect », dit Karine. C'est ce que fera, entre autres, Alexandra Mariot. Cette habitante de La Plaine-sur-Mer de 34 ans, en reconversion professionnelle pour devenir secrétaire comptable et maman de deux enfants, ne pensait pas un jour se « sentir si à l'aise sur une scène ». D'abord « timide, j'ai intégré la chorale de Scénissim'O. Je ne pensais pas chanter seule devant un public. Mais avec Karine tout est possible », dit Alexandra. Dans cette nouvelle comédie musicale, elle incarne Aradia, la sorcière de l'histoire. Grimée, costumée, Alexandra est impressionnante. « Je m'étonne moi-même. Je fais vraiment peur. » L'histoire : une jeune fille, Vitalia, pour fuir des rumeurs suite à la disparition intrigante de sa mère, de ses frères et soeurs, déménage avec son père. Arrivée dans une nouvelle demeure, Vitalia ouvre un livre magique. Un monde peuplé de créatures bizarres où règne une sorcière machiavélique s'en échappe... Samedi 25 mai à 20 h et dimanche 26 mai, à 14 h 30, espace culturel Val Saint-Martin à Pornic. Tarifs : 12 €, 10 € moins de 10 ans. Réservation, tél. 06 72 90 79 78.

Leur musique aux influences à la fois Bretonne - Michel Tonnerre, Gilles Servat, Tri Yann, Alan Stivell, Soldat Louis...- Irlandaise - The Dubliners, The Pogues et les chansons traditionnelles... - et du folk et rock 70's - Bob Dylan, Simon & Garfunkel, Neil Young, Hugues Auffray, Greame Allwright... - séduit toujours le public. Les textes, majoritairement en français, où le breton vient parfois s'inviter et l'harmonie des voix sont à la fois composés d'histoires et de légendes bretonnes. Pour la petite histoire, ces musiciens bretons proposent, dans leur dernier album sorti au printemps, une production folk rock du célèbre studio Marzelle, avec la collaboration de l'ingénieur du son des Tri Yann, Pascal Mandin. Samedi 25 mai, halle Laurent Chiffoleau, à partir de 9 h 30 ; concert gratuit.

Certaines toiles sont une représentation de souvenirs vécus, une sorte de retranscription personnelle du ressenti. Il y a un côté visionnaire. Parfois la composition est inattendue et peut surprendre par son réalisme légèrement voilé qui peut transporter le visiteur dans un monde de rêve. Pourquoi vous attachez-vous à peindre des paysages dépourvus de personnages ? Je peins plutôt les lieux que les gens. J'exprime une certaine solitude. Plutôt qu'à l'activité humaine je m'attache aux paysages avec ses reliefs, ses végétations. J'y associe parfois la vie qui se dégage et accompagne mes paysages imaginaires, comme un paquebot réaliste qui semble sortir d'une grotte naturelle et qui se rapproche du visiteur qui regarde le tableau. Pourquoi peignez-vous aussi Pornic ? J'ai eu plusieurs fois l'occasion d'y passer des vacances. J'en avais profité pour y croquer des paysages. J'ai été séduit par l'atmosphère qui entoure cette région. J'ai un coup de coeur pour Pornic. Jusqu'au 2 juin, exposition à la Maison du chapitre. Ouverture tous les jours de 10 à 12 h et de 15 h à 19 h. Tél. 06 62 70 51 32.