Il y a trois ans, après plusieurs années passées à travailler à la Fraiseraie de Pornic, cette jeune mère de trois enfants décide de se lancer dans sa propre aventure. « J'avais besoin de me réaliser professionnellement. Mais cela a pris un peu de temps à se concrétiser. Il fallait que je trouve quelque chose d'économiquement viable et qui me laisse le temps de m'occuper de mes enfants », raconte la jeune femme. À la Fraiseraie, celle qui se prédestinait à devenir animatrice sportive et culturelle, découvre « les normes agroalimentaires et participe aux tests des nouveaux produits ». Mais rapidement, l'envie de participer à la conception du produit de A à Z se fait sentir. Quarante recettes testées La jeune femme réfléchit donc au produit qui pourrait se conserver et qui ne nécessiterait pas de lourds investissements. « Je n'ai pas les moyens d'investir dans du matériel professionnel. J'ai juste acheté un four et des placards. Comme j'ai toujours préféré cuisiner le sucré, je me suis tournée vers les biscuits », raconte-t-elle. La jeune femme ne travaille qu'à partir de produits bio « et au maximum du Pays de Retz ». Ainsi, elle souhaitait créer « un produit sain, bon et de chez nous ». Elle prend des premiers contacts avec les producteurs. « Cela n'a pas été facile. Il n'y a pas tant de producteurs qui font du bio dans le Pays de Retz. Et il fallait qu'ils adhèrent à ma démarche », explique Amandine. Ainsi, la farine vient de Pornic, le beurre et le lait de Saint-Michel-Chef-Chef, le sel et la salicorne de la baie de Bourgneuf... Après avoir quitté son emploi, elle dessine la première ébauche de son entreprise. Elle réfléchit à des associations, teste des recettes. « J'ai dû essayer une quarantaine de mélanges variés pour obtenir mes différentes gammes de biscuits et il peut m'arriver de mettre des semaines pour trouver le bon dosage et le bon temps de cuisson », raconte la jeune femme. Amandine cherche à créer des biscuits gourmands, dont le goût serait « innovant ». Dominos à la bergamote, biscuit au sarrasin et pépite de chocolat, craquelé choco-menthe mais aussi croquant au comté et graine de pavot... la jeune femme décline ses biscuits et bouchées salées dans une vingtaine de gammes différentes. « J'envisage de créer des biscuits à partir des produits de saison ou pour des occasions spéciales ». Livraison dans le Pays de Retz Avec le soutien d'Ouvre boîte 44 à Saint-Nazaire qui l'accompagne dans son projet, Apérothé est né en octobre dernier. « J'ai choisi ce nom car j'ai des biscuits salés pour l'apéritif et des sucrés pour l'heure du thé ». Les premières ventes ont lieu sur le marché de Noël à Pornic. Les premiers contacts avec le consommateur sont plutôt encourageants. « J'ai eu de bons retours, ça m'a encouragé ». Depuis, les produits de la Plainaise sont vendus à l'épicerie O P'tit Bonheur !, à Bourgneuf-en-Retz et au U express situé derrière la gare à Pornic. « Ils sont aussi disponibles aux Amap de La Plaine et Saint-Michel. Et j'ai un partenariat avec le souffleur de verre de La Plaine. Nous proposons des paniers cadeaux avec mes biscuits et un support confectionné par le souffleur », explique Amandine Tuffet. Il est aussi possible de commander ses produits sur son site et la jeune femme livre jusqu'à 20 km autour de La Plaine-sur-Mer. Pour commander, http://biscuitsaperothe.wifeo.com/; 06 77 28 95 18, biscuit.aperothe@gmail.com.

Un événement incontournable Depuis l'année dernière, c'est une Pornicaise qui est à la barre de l'association nationale Trophée des Marins, propriétaire de l'événement Défi des Ports de Pêche. Claudine Gouard, jeune retraitée, après 31 années passées à la mairie de Pornic, a été propulsée dans l'aventure dès 1997 par Philippe Boënnec, maire de Pornic, qui souhaitait que la ville s'investisse dans l'événement. « Au départ, j'y suis allée spontanément, très curieuse de connaître l'événement, et j'y ai pris goût », explique Claudine Gouard. Pour la nouvelle présidente, le Défi est une « véritable histoire d'amitiés autour du monde de la mer. L'événement est devenu un événement incontournable du calendrier nautique national. » Chaque année, des milliers de visiteurs participent à une semaine créée pour « faire partager les plaisirs de la voile et la connaissance des métiers des gens de mer ». Pornic en 2014 Cette année, le défi des ports de pêche se déroule à Palavas-les-Flots. 30 ports de pêche y sont représentés. L'événement jette l'ancre chaque année dans un port différent. Il met sous les projecteurs marins, décideurs et offices de tourisme, invités à tenir salon dans le village des pêcheurs. Après l'avoir organisé une première fois en 2001, la ville de Pornic organisera la 27 e édition du défi des Ports de pêche en 2014. Pour le 1 er magistrat de Pornic, « participer à cette course en flotte est l'occasion à la fois de réaffirmer notre soutien aux métiers de la mer, de poursuivre la destinée maritime de Pornic et faire la promotion de la station ». Quant à l'équipage pornicais, il va « essayer de bien naviguer cette année pour bien figurer à Pornic l'année prochaine » rapportent les cinq marins issus du monde de la pêche pour la plupart, de la plaisance et de la compétition pour le plus jeune, Baptiste Mirassou. Pour suivre l'événement : www.defidesportsdepeche.com

Dans notre classement de 2012, d’après les chiffres du fisc, St-Mars de Coutais arrivait en tête. Ses treize foyers les plus aisés avaient gagné chacun en moyenne en 2009 plus de 35.000€ par mois ! Un an plus tard, la commune compte trois ménages supplémentaires gagnant plus de 100.000€ nets par an mais les revenus mensuels de cette tranche la plus élevée sont passés à moins de 11.600€. Le flambeau a été repris par Sainte-Pazanne. Ses seize foyers les plus fortunés ont empoché en moyenne plus de 28.700€ par mois en 2010. Un chiffre qui surprend le maire, Bernard Morilleau, “d’autant que contrairement à d’autres communes, nous n’avons pas réalisé de lotissements haut de gamme. Au contraire, nous avons créé une Zac pour limiter les prix”. “Si de gros contribuables sont venus s’installer dans la commune, ils se sont montrés assez discrets dans la vie locale”, ajoute Bernard Morilleau. En fait, comme pour St-Mars de Coutais l’an dernier et plus globalement pour toutes les communes où le nombre de nantis est finalement peu élevé, il suffit de l’arrivée ou du départ d’un foyer très fortuné pour provoquer un effet yo-yo, à savoir faire augmenter ou à l’inverse faire baisser considérablement la moyenne des revenus. Ceci dit, il n’est pas étonnant que Sainte-Pazanne attire non seulement les classes moyennes et les catégories plus modestes mais aussi les familles aisées. La commune du Cœur du Pays de Retz est en effet idéalement située, à la fois proche de Nantes et de la mer, et dotée de nombreux services : gare, collèges, commerces… Pornic 11e en Loire-Atlantique Qui dit revenus, dit impôts… avec en France ce débat récurrent : les riches en payent-ils trop ou pas assez ? Chacun à son opinion sur la question. Une donnée objective : les seize foyers pazennais qui ont touché en moyenne plus de 28.700€ mensuels en 2010 ont payé chacun l’équivalent de 4.500€ par mois d’impôt sur le revenu. Tandis qu’à Pornic, les 208 plus gros contribuables ont versé en moyenne moins de 3.000€. Ils représentent 2,41% de la population de la station. Ce qui place Pornic largement en tête dans le Pays de Retz et en 11e position en Loire-Atlantique, derrière Sautron (5,23%), Sucé sur Erdre (3,86%), La Baule-Escoublac (3,6%), Basse-Goulaine (3,16%), Vigneux de Bretagne (2,9%), Vertou (2,65%), Carquefou (2,62%), Pornichet (2,44%), Orvault (2,43%) et Saint-André des Eaux (2,42%). Dans le Pays de Retz, derrière Pornic, on trouve Saint-Aignan de Grand Lieu (1,52%) et Pont Saint-Martin (1,41%).

« La peinture est un langage dont je me sers pour décrire le monde tel que je le vois, au plus profond de mon âme, par des jeux de perspectives, d'ombres, de lumières, de formes et de couleurs », explique l'artiste-peintre. Fabriques désaffectées, gares abandonnées, cimes de montagnes, îles désertes, tunnels, grottes... C'est dans une contemplation intime, précise, rigoureuse de la réalité que cet artiste extrait l'inexprimable vérité. Du 18 mai au 2 juin, de 10 h à 12 h et de 15 h à 19 h, Maison du Chapitre, place de la Libération, Pornic-bourg de Sainte-Marie-sur-Mer.