Les investigations menées par le juge Lorentz, du tribunal à Saint-Nazaire, ont mis à jour deux vastes trafics portant sur l’acquisition et la revente de cocaïne, d’héroïne et de cannabis. Les produits stupéfiants étaient essentiellement écoulés dans le pays de Retz, mais également à Nantes, en Vendée, dans le Maine-et-Loire et en Bretagne. Des bars nantais servaient de lieux de transaction aux trafiquants. Vendredi soir, après d’autres perquisitions, une quarantaine d’auditions et 25 placements en garde à vue, le juge d’instruction a procédé à 14 mises en examen et au placement en détention de 7 personnes. Il a aussi décidé la fermeture judiciaire du bar nantais Le Timgad, boulevard Dalby à Nantes. Au total, les perquisitions auront permis la saisie de 8 kg d’héroïne, de 540 grammes de cocaïne, de 400 grammes de cannabis, de quatre véhicules, de 23 000 € en liquide et de biens immobiliers pour une valeur de plus de 110 000 €.

Christophe Guiho a travaillé pour la ville de Nantes sur Spot !, l'événement des jeunes Nantais en 2011 et en 2012, et encore : Les rencontres du Fleuve en 2006, 2008 et 2010 et sur La nature pourrait vous plaire en 2009. Par son approche originale, l'action envisagée par ce faiseur de liens, sur le littoral pornicais, s'animera autour de deux espaces : le jardin de l'association séjour plein air qui surplombe l'un des plus beaux panoramas pornicais au lieu-dit la Fontaine aux Bretons, le sentier des douaniers et les pêcheries qui le bordent. « Cette initiative culturelle sur un environnement préservé et exceptionnel de la commune de Pornic est unique sur la façade maritime entre l'estuaire de la Loire et de la Gironde », dit Christophe Guiho, intimement attaché à ces pêcheries et au littoral pornicais. Cette mise en valeur du territoire par une approche artistique et culturelle s'adresse à tous les publics. En famille, entre amis, en solo ou en couple, la balade va valoir le détour. Au programme (lire aussi ci-dessous) dans et autour du jardin de l'association Séjour plein air : bouffées iodée, panorama hypnotisant, scénographie, apéro-rencontre, spectacle, concert, performances théâtralisées, installation sonore, lecture poétique et musicale, installations plastique... De quoi partir à la découverte ou redécouverte de ces pêcheries, comme encore jamais, elles n'auront été présentées. Samedi 15 juin, à partir de 18 h 30, la Fontaine aux Bretons, à Pornic. Fléchage jusqu'au lieu d'accueil. Ouvert à tous, accès libre et gratuit.

Mais le projet d’aménagement d’un port a été mis en suspens à cause de problèmes environnementaux problématiques environnementales, notamment le traitement des boues et le dragage, ainsi que la pollution visuelle. Si on doit monter une digue de 3-4 mètres, on bouche la vue des riverains. Après avoir discuté avec le Comité local des usagers du port de la Pointe Saint-Gildas (Clupp) et le Conseil portuaire, nous avons confié à un cabinet d’étude le soin de développer un nouveau projet. Ce qui nous a menés à un projet structurant et novateur : un éco-port en terre. La table ronde du samedi 8 juin, à l’Espace culturel, dans le cadre de la Journée du littoral durable, sera l’occasion de présenter le projet à la population. • Quel cahier des charges doit respecter ce port en terre ? Il s’agit de développer un projet qui combine le développement de la Pointe St-Gildas, tout en respectant l’environnement et en créant du lien social autour d’un équipement structurant. Nous sommes une petite commune, dont l’activité est surtout liée au tourisme, l’artisanat et la mer. Notre but est de répondre aux besoins d’emplois en respectant l’environnement de cette pointe. Surtout qu’avant la fin de l’année, une partie de la pointe devrait être labellisée Réserve naturelle régionale. •Comment se présente cet équipement innovant : le port en terre ? C’est un projet qui n’existe pas en France. Il s’agit d’un équipement nautique, en forme de cercle de 90m de diamètre creusé à l’entrée de la péninsule. Ce bassin à flot sera relié à la mer par un canal d’environ 100m de longueur. Une première porte fermera le port pour y maintenir 6m de profondeur. Quand la mer est suffisamment haute, la porte bascule automatiquement. Au bout du canal, une deuxième porte de 3m de haut. Une zone technique, avec un système de mise à l’eau (engin de levage…), sera aménagée, ce qui permet de mettre les bateaux dans le bassin. • Combien de places propose-t-il? Il y aura aussi un port à sec en retrait, à une centaine de mètres, dans un endroit arboré, qui offrira environ 400 places. Dans le bassin, on peut compter une centaine de places et, dans le chenal, une trentaine. Mais comme il s’agit d’un port dynamique, c’est difficilement quantifiable. Des places seront aussi prévues pour les escales. • Alors, fini les problèmes environnementaux ? Il s’agit d’un éco-port qui répond parfaitement au cahier des charges. Une délibération proposant la révision du Plan local d’urbanisme (Plu) a été votée lors du dernier conseil municipal et le projet y est conforme. Pour ce qui est de la loi littoral, elle autorise les constructions qui ont un lien avec la mer. Grâce à la technologie, on résout le problème des boues, de l’envasement. La piscine d’eau de mer, située à gauche du chenal et du bassin à flot, agit comme une chasse. La boue ne se dépose plus. Ce système fonctionne, il est même breveté. De plus, le port sera creusé pour être plus bas que le niveau de la mer pour que l’eau puisse l’atteindre. Le toit de l’équipement est à hauteur de terre, il n’y a donc pas de pollution visuelle : les maisons situées derrière continuent à voir la mer. •Vous parlez d’un port comme lieu de vie. C’est-à-dire ? Le nouveau port se veut ouvert à tous. Le but c’est que cet espace soit accessible à tous, que ce soit le retraité, le touriste, le terrien, le marin. Pour la pêche, la plaisance ou la balade… La promenade sera dans la continuité vers la Réserve naturelle régionale. De plus, cet équipement est pensé pour accueillir des animations et des événements culturels. La piscine d’eau de mer sera ouverte à tous, elle pourra servir de bassin d’apprentissage. Environ 2.000m2 pourront accueillir des commerces (restaurant, accastillage mais aussi le club nautique, la capitainerie …). • C’est donc un site qui attirera du monde. Qu’en est-il des parkings ? Il y aura plus de places de stationnement puisqu’en amont du port, un parking sera créé. À côté du port, un parking est prévu pour la mise à l’eau. Le parking enherbé, à l’arrière, existe déjà et il est conservé. • Combien d’emplois pensez-vous que ce projet pourra apporter ? Entre les commerces, le port à sec, la zone technique, le port… nous pensons à une cinquantaine d’emplois directs et indirects. • Le coût ? Cet équipement en terre est beaucoup moins cher que tous les autres équipements en mer auxquels nous avions pensé avant. La faisabilité est plus simple : il est plus facile de creuser en terre qu’en mer. Il faudrait compter environ 10 à 15 millions d’euros contre 35 à 40 millions pour un port en mer. Pour le port en terre, le retour sur investissement est assuré et acceptable dans le temps. C’est le type d’équipement qui permet d’avoir le choix entre trois financements possibles : sur les fonds propres de la commune et les subventions, un partenariat public/privé ou une délégation de service public (DSP). Les deux derniers types de financement semblent plus appropriés à un projet de cette ampleur. • Quel calendrier ? 2013 est l’année de la concertation. Aujourd’hui, il s’agit de présenter le projet et de bien diffuser les informations de façon à ce que les Préfaillais soient au courant. Nous aurons les retours des usagers du port mais aussi des propriétaires riverains de l’association du Village de la Pointe qui tiennent leurs assemblées générales en août. S’il y a matière à discussion plus largement, nous prévoyons des questionnaires. Nous sommes dans un processus de démocratie participative. Propos recueillis par Marion Vallée

« Cette note récompense l'investissement personnel des musiciens, qui sont 12 actuellement à l'école de musique de Mers, la présence dans les rangs de quatre professeurs de cette école, le dynamisme de Philippe Lottin, le directeur et le soutien de la municipalité. Elle montre aussi que la formation est toujours en progression, car elle avait obtenu 16/20 au concours précédent, explique Thierry- Ridereau, président de l'Harmonie. Il fallait une note de 18/20 pour l'accession à la division « Excellence », mais nous ne boudons pas notre classement en « Supérieur ». La confédération musicale de France classe les Harmonies en six niveaux, dont les plus hauts dans l'ordre croissant sont Supérieur, Excellence et Honneur ». Cette expérience à Pornic restera gravée dans les mémoires des musiciens, qui ont passé deux jours sur place. Entre les répétitions et les auditions face au jury, les Mersois ont pu profiter de la Ville et des concerts des autres formations.

L'événement sera l'occasion d'animations autour du port avant et après le départ. Le 5 juillet, une grande sardinade, ouverte à tous, aura lieu sur le port de la Noëveillard près des bateaux. Le 6, les voiliers feront la parade dans le vieux port avec leurs ancêtres de l'association des Coques en bois. Toute la journée, un village de course accueillera attractions, stands, produits du terroir, tombola... Le 7, après le départ à 11 h, le spectacle aura lieu entre le port Main et la Noëveillard, où les voiliers évolueront lors d'un prologue avant de prendre le large. Tous ces voiliers seront de retour aux environs du 18 ou 19 juillet, mais c'est à l'occasion des Fêtes de la mer, les 20 et 21 juillet, que les prix seront remis aux skippers. Ce rendez-vous nautique, artistique et culturel a déjà prévu spectacles, démonstrations sur l'eau, puces nautiques et feu d'artifice

Il s'agit de collégiens de 12 à 16 ans élèves de 5 e , 4 e , et 3 e . Il s'agit d'un échange. Pour chacun, le principe est le suivant : « Je vais chez mon correspondant et celui-ci vient chez moi, comme l'explique Marie-Agnès Morice. Cette immersion est la manière la plus efficace pour l'apprentissage d'une langue étrangère ! Elle est aussi la meilleure pour acquérir plus d'autonomie et c'est la moins coûteuse ! » Des cours communs seront suivis. De nombreuses excursions sont prévues : Nantes, Guérande, centre ostréicole et bien d'autres. Mardi, tous les jeunes Allemands, accompagnés de leurs professeurs, ont été reçus par le maire, Philippe Boënnec qui a présenté la ville. Chaque élève de Linz a reçu un cadeau.

"L'accident s'est passé cette nuit, vers 2 heures", lors d'une régate de nuit entre Noirmoutier, que les quelque 60 bateaux engagés dans cette course avaient quitté mercredi vers 15 heures, et Port-Haliguen, près de Quiberon, a déclaré le directeur de la course, Mico Bolo. "ON A ESSAYÉ DE L'APPELER EN VAIN" Son bateau, de 9 mètres de long et baptisé Firsty, "a vraisemblablement heurté un rocher lors du passage le long de Belle-Ile, sur la côte ouest". "Le bateau a été complètement détruit", a dit M. Bolo. Au moment du drame, la mer était agitée et les vents de secteur ouest force 4 (de 20 à 28 km/h), selon la préfecture maritime de l'Atlantique. "Les premiers sont arrivés vers 4 heures", au terme de la régate, a dit M. Bolo. "Vers 6 heures, Philippe Massu n'était toujours pas arrivé et on s'est inquiétés, on a essayé de l'appeler en vain, et après on s'est dit 'y'a un problème'", a ajouté le directeur de la course. Deux heures plus tard, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) d'Etel a été alerté par l'organisation de la course qu'un voilier participant avait disparu, selon la préfecture. Le Cross Etel a immédiatement mis en œuvre d'importants moyens nautiques et aériens pour rechercher le bateau. Vers 11 h 10, un hélicoptère de la sécurité civile a retrouvé le voilier disloqué au sud-ouest de Belle-Ile. Les plongeurs de la sécurité civile ont entrepris une recherche à bord mais en vain. Les recherches ont continué et, vers 13 h 20, le sémaphore du Talut, au sud de Belle-Ile, a repéré un corps à 1,5 nautiques de sa position (2,7 km). Une vedette s'est rendue sur place pour récupérer l'homme sans vie, selon la même source.

Aucun des métiers du secteur n'est épargné, mais ce sont les serveurs qui manquent le plus à l'appel avec 3 900 places qui n'ont toujours pas trouvé preneur. Si la cuisine est un peu mieux lotie grâce à l'impact positif des émissions culinaires, 1 300 postes de cuisiniers restent à pourvoir. François Effling souhaite alerter les pouvoirs publics pour mettre fin à cette hémorragie. Il pointe du doigt le manque de concertation avec les professionnels au plus haut niveau et une difficulté croissante à présenter les métiers dans les collèges pour y attirer les jeunes. Son objectif : provoquer des assises du tourisme auxquelles les CHR seraient conviés. Ce n'est pas pour sauver la saison que François Effling tire la sonnette d'alarme mais 'pour sensibiliser, pousser les pouvoirs publics à agir, sinon notre métier va à la catastrophe.' Élodie Bousseau

Vincent Cristofoli, responsable de la commission culturelle de Noirmoutier, en a rappelé l'historique : « Le fil conducteur est la liaison maritime régulière qui a existé entre Pornic et Noirmoutier, depuis 1871. Échanges de marchandises, productions agricoles, matériaux de construction, l'essor touristique de Pornic a conduit à l'excursion vers l'île voisine et l'a incitée à devenir une station balnéaire. Cette liaison maritime a permis de tisser des liens immémoriaux entre les deux stations. » Le photographe pornicais, Alain Barré, fan de Renoir, a listé toutes les oeuvres réalisées sur Pornic et Noirmoutier où Renoir a séjourné en août et septembre 1892. Les oeuvres réalisées à Pornic : la Voile blanche (port et château), la Plage de la Sablière (deux toiles), la scène du Parasol, les Oies. A Noirmoutier : la Pointe Saint-Pierre, la Plage des Sableaux et une 3 e toile représentant le Bois de la Chaise, identifiée en 2012, qui est à l'origine de l'organisation de cette grande manifestation sur le passage de Renoir dans la Baie de Bourgneuf. De nombreuses réunions entre les deux stations ont permis de mettre au point cette exposition qui se tiendra à Pornic jusqu'au 28 juillet, avant de rejoindre Noirmoutier. Des animations seront organisées. Dimanche 7 juillet, plage des Dames à Noirmoutier, pique-nique à la mode 1900 avec costumes Belle-Epoque ou tenues traditionnelles (s'inscrire à l'office du tourisme de Noirmoutier, 02 51 39 80 71). Mercredi 24 juillet, cale du château à Pornic, pique-nique en costumes d'époque 1900. Deux conférences compléteront l'exposition formée de trois totems comprenant douze panneaux.

Le bureau actuel, composé de Régine Lebas, présidente, d'Alain Caquart, vice-président, de Catherine Mazellier, trésorière et de Maurice Rabrais, secrétaire-adjoint, peut s'enorgueillir du succès de l'école. « En 1996, il y avait 52 élèves inscrits et aujourd'hui nous en avons 70. Nous avons même une ancienne élève qui est actuellement au conservatoire de Genève. Nous enseignons le solfège et huit instruments : le piano, la guitare, la flûte traversière, l'accordéon, le violon, le saxon, la clarinette et la batterie. Nos cours sont dispensés par une dizaine d'enseignants, certaines disciplines instrumentales étant doublées ; un professeur-coordinateur assure la relation entre les parents et les musiciens », évoque Régine Lebas. Lors de la soirée, il a été sciemment décidé de présenter des groupes de musiciens afin de faire jouer les élèves en collectif.

À Pornic, Ingrid Cussonneau a souhaité créer un salon de coiffure hors-norme. À l'étage, seule avec sa cliente, priorité à l'écoute et à la personnalisation. Au rez-de-chaussée, Didier Meillerais a créé un espace dédié au bien-être, à « l'accordance ». Soit l'art d'accorder, de réaccorder le corps avec l'esprit, à base de relaxation et de clefs pour dénouer tout ce qui reste là, enfouit sans pouvoir s'échapper. Parenthèse, 8, rue de la Marine. Ouvert du lundi au samedi (sauf le mercredi) pour le salon de coiffure et le mercredi, jeudi et vendredi pour l'espace bien-être. Renseignements au 02 40 82 02 79.

Un ouvrage, réalisé en avril 2012, qui a déjà porté ses fruits semble-t-il. “Il n’y a pas de suivi scientifique mais d’après le retour des pêcheurs, les anguilles sont bien présentes.” Deux autres passes à poisson avaient été installées, “mais elles ont été volées cet hiver”, regrettent Thierry Vigile. Il y en a environ pour 15.000€. Quoi qu’il en soit, cette passe à poissons fait partie des actions menées dans le cadre du Contrat régional des bassins versants (CRBV) du conseil régional des Pays de la Loire. Ce contrat arrive à son terme fin 2013, mais il y a encore des projets à mener sur le territoire. Notamment avec l’Association pour le développement du bassin versant de la baie de Bourgneuf (ADBVBB) (1). Direction Chauvé Mickaëlle Rousseleau, la directrice, assure : ” 80 % des actions ont été réalisées. Il reste un reliquat d’un montant de 174.710€ qui peut être réaffecté sur d’autres opérations dans le cadre d’un avenant. Ainsi, huit opérations sont proposées. Leur coût total prévisionnel s’élève à 749.183€ et le montant de l’aide régionale demandée est d’environ 30 %.” Pour obtenir cet avenant (qui devrait être voté en juillet), rien de mieux qu’une petite visite sur le terrain avec les élus notamment Sylvie Bringuy, vice-présidente à la Région. Direction Chauvé pour une autre opération : la substitution du vannage du Pin par des micro-seuils. En clair, l’écluse, située sur le ruisseau du Pin, bien abîmée, va être démoli. Il a fallu dix ans de concertation pour que soit prise cette décision l’année dernière. Finalement, le nouvel ouvrage à gestion passive (sans manivelle) se calera sous la route de manière à avoir une pente douce, toujours dans l’idée de continuité écologique. Pour les poissons mais aussi pour avoir un niveau d’eau plus naturel et qui respecte l’arrêté préfectoral. Les travaux devraient commencer en 2014 et le suivi sera assuré par la fédération de pêche, prestataire de l’ADBVBB. Marion Vallée (1) Basée en Vendée, l’ADBVBB regroupe 41 communes de Loire-Atlantique et de Vendée, est la structure porteuse du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (Sage) du marais breton et du bassin-versant de la baie de Bourgneuf. En cours de révision, le Sage a pour objectifs l’amélioration de la gestion quantitative, la prévention du risque d’inondation et de submersion marine, l’amélioration de la qualité de l’eau et des milieux notamment au travers du rétablissement de la continuité écologique, ainsi que l’amélioration de la cohérence et de l’organisation des actions.

Le quatre master féminin remporte la coupe du championnat de France 2013 dans sa catégorie. Et de trois ! L'équipage formé d'Anita Eveillard, qui reprend le flambeau de Sophie Guyon (lire Ouest-France édition Pornic - Pays de Retz du vendredi 7 juin), d'Ulrike Allain, d'Agnès Morantin et de Véronique Beasse, barré par Michel Querouil, ramène la coupe pour la 3 e fois. Le titre leur avait échappé l'an dernier à Lorient. « La course à Thonon-les-Bains a été menée par un train d'enfer par les jeunes Marseillaises, en tête, qui ont permis à l'équipage pornicais de se mettre à l'abri des autres bateaux master. Les rameuses n'auront relâché la pression que dans le dernier kilomètre », rapporte le staff pornicais. À noter qu'Henri Rialland se classe 11 e en solo dans la grande finale. Les deux autres équipages ont eu du mal à tirer leur épingle du jeu.

Avec l'équipe de cuisine menée par Jimmy Hurtebise, l'Empreinte a mis en place une restauration à base de succès. Depuis un an, toutes les chambres de l'hôtel ont été rénovées et la salle de restaurant repeinte donne, au bord de l'océan, le sentiment de prendre le large. Les menus permettent de s'attabler à tous les prix. « On peut manger en semaine pour 15 € et la carte présente des menus à partir de 22, 50 € », assure Patrick Guibert. L'Empreinte, 119, boulevard de l'Océan, à Tharon. Tél. 02 40 27 82 17.

Guy Davidi est né à Jaffa. Il est réalisateur de films documentaires et professeur de cinéma. Ses courts-métrages ont été présentés dans de nombreux festivals. En 2010, son 1 er long-métrage a fait l'ouverture du festival international de Jérusalem. Sa rencontre avec Emad Burnat ne manque pas d'émotion : « Je l'ai connu car j'allais chaque vendredi aux manifestations à Bil'in en Cisjordanie. Il était au coeur du mouvement, et partout avec sa caméra, de jour comme de nuit. Il a reçu beaucoup de soutien de militants israéliens et internationaux pour pouvoir filmer. Il m'a envoyé plusieurs mails disant avoir encore « perdu » sa caméra. Un jour il m'a annoncé qu'il avait eu cinq caméras qui étaient complètement cassées ! D'où le titre du film que j'ai réalisé avec lui. Mon idée c'était que Emad accepte d'être le personnage du film. Sa réponse, mesurée, a été positive et on s'est engagé dans l'aventure. » L'occupation de Bil'in Le film trace l'histoire d'Emad, un paysan qui vit à Bil'in, en Cisjordanie. En 2005, au milieu du village, Israël a élevé un mur de séparation qui exproprie 1 700 habitants du village de la moitié de leurs terres, pour étendre et protéger la colonie juive de Modi'in Illit, prévue pour 150 000 résidents. Les villageois s'engagent alors dans une lutte non-violente pour obtenir le droit de rester propriétaires de leurs terres, et de coexister pacifiquement avec les Israéliens. Avec « ses » caméras, Emad filmera la chronique intime de la vie du village en ébullition, dressant le portrait des siens, famille et amis, tels qu'ils sont affectés par ce conflit sans fin. Jeudi 13 juin, projection à 21 h, au Saint-Gilles. Un débat est proposé à l'issue de la représentation. Entrée 6 €.