Le blog http://musicaspencer.canalblog.com nous donne quelques indications sur cette chanson :
«Une chanson transmise par tradition orale, dont les paroles sont très probablement de Robert Joubin (1924-1982) de la troupe brestoise "Les comédiens chantants", un pastiche sur l'air de "Mon amant de Saint Jean" composée par Emile Carrara en 1945 qu'il est très facile d'adapter avec le nom de sa ville préférée, comme Pordic, Pornic, Binic, Hoedic...»
Et c'est bien évidemment ci-dessous la version adaptée à Pornic que vous entendrez !
1er extrait vidéo : version a capella avec des photos de la pointe Sainte Gildas près de pornic
2nd extrait vidéo : on a retrouvé la version de François Petit (qui avait disparu du net)
«Avec la grille des Amants de St Jean, mais sur une rythmique "Boléro".»
3ème extrait vidéo : Le groupe de chants de marins " LES GOUL'TORSES,
Lundi 22 juillet , à La Conserverie - St Gilles Croix de Vie.
Le groupe n'a pas failli à sa réputation devant un public enthousiasmé.
Les paroles du premier extrait :
Ah ! Plaignons, plaignons le destin,
Des poissons, c'est certain,
Les poissons quand ils ont l'coeur atteint,
Ne peuvent pas noyer leur chagrin
Ecoutez l'histoire aquatique,
D'un turbot et d'une bernique,
Ah ! Comme elle l'aimait son turbot coquet,
qui, lui, jamais ne turbinait
La pauvre bernique,
Car c'était elle qui lui gagnait son fric
Un turbot si beau
Turbo qui faisait le gigolo.
Mais comme elle faisait le trottoir,
Sur la plage, un beau soir,
Près d'elle un bigorneau vint s'asseoir,
Et lui murmura plein d'espoir
Je suis pincé pour ta coquille,
Et si maman veut d'toi pour fille
Nous nous marierons, tontaine tonton,
Justement Tonton est un thon,
La pauvre bernique,
Elle oubliait son turbot de Pornic
Qui, en vrai barbot,
A bigorné le bigorneau
Mais ceci n'est pas un secret,
Le turbot la trompait.
Il se prit d'amour pour une raie,
A la façon qu'elle se teignait
Mais l'intrigante la bernique,
Fit une scène pathétique
Et par un beau soir, qu'elle venait le voir,
Elle a mis la raie au beurre noir,
Le turbot d'Pornic,
a bien berné cette pauvre bernique,
Il lui dit d'un ton plaintif :
« la raie, c'était facultatif »
Mais bernique le coeur gros,
La bernique de Pornic,
Sous la douleur succomba bientôt,
On l'enfouit sous le sable chaud
Turbot s'trouva seul mais bernique,
Comme il connaissait la musique,
Il prit aussitot pour faire son dodo,
Une sole qu'il mit sur le dos.
Le turbot d'Pornic depuis ce jour
En coule de magnifiques
Et l'soir au dodo
Sur son banjo
Joue « sole mio »
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