47 blvd Thiers
44210 Pornic
06 60 61 14 06
Contacter par mail
Voir le site internet
Site visité 1340 fois
Langages disponibles :
|
Artiste peintre et sculpteur, Georgeta Cordier, se distingue par l’identité artistique de ses créations servies par un long parcours qui l’a conduit de sa Roumanie natale à New York où elle a pu enfin se réaliser comme cinéaste avant de venir s’installer en France en 1989 où elle s’est forgée une incontestable personnalité picturale. Observatrice de la magie des éléments, restitués en larges flots de couleurs, ses nus et ses paysages sont capturés en plein essor. Son oeuvre est tout en sensualité et en audace. Les courbes sinueuses, généreuses, aux modelés puissant et aux nuances transparentes suivent le rythme et la passion de cette artiste.
Georgeta Cordier ou Jimmie Stan est née à la fin des années 1950 en Roumanie. Elle commence le dessin très jeune, réalisant des scènes de vie « bohème » idéalistes.
Puis c’est par la photographie en noir & blanc qu’elle essaie d’exprimer sa vision du monde. Elle s’attache à saisir autour d’elle des images inédites, en travaillant le cadrage, puis le tirage en laboratoire.
A l’âge de se réaliser professionnellement, elle se rend compte qu’il y a peu d’issues pour elle sous la dictature. Souhaitant suivre des études de beaux-arts et de cinéma, elle se trouve refoulée en raison de quotas sociaux imposés par le régime. Elle projette de quitter son pays, seule solution pour poursuivre des études et se réaliser comme un artiste. Sa demande d’émigration lui étant refusée, elle entame une grève de la faim. Le pouvoir finit par céder et Georgeta Stan gagne New-York. Elle peut enfin suivre des études de cinéma, pendant lesquelles elle organise parallèlement des expositions et « installations » avec divers artistes – peintres, sculpteurs, photographes,… Georgeta, surnommé « Jimmie » en raison de sa passion pour les westerns, travaillera comme monteuse de films et de vidéos, et réalisera des courts-métrages personnels qui concourront dans des festivals. La facture de ses films s’attache au travail de l’image plus qu’à la narration, ce qui les classe dans un genre plutôt « expérimental ».
Elle gagne la France en 1989, où elle abordera la peinture à l’huile en 1998. Elle travaille seule et au sein d’un atelier de l’école des Beaux-Arts de Rouen. Ses œuvres sont signées « JS » comme « Jimmie Stan ».
|
| |