Commentaire du 20/09/14 à 23:24 par Panthere44 |
| Réponse à 'on fait quoi'? Les parties ont deux mois pour faire appel si elles le souhaitent, les parties sont l'ADRP et la municipalité. La famille Laraison n'existe pas juridiquement dans cette affaire, car c'est une affaire relative au PLU de la ville de Pornic, document indépendant des propriétaires fonciers, document établi puis validé par la municipalité.
Commentaire n° 6257 | |
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Commentaire du 20/09/14 à 23:15 par Panthere44 |
| Pour résumer ses interventions dans le presse, la famille Laraison souhaite 'rétablir la vérité à propos d'un projet immobilier concernant le domaine des Grandes Vallées sur lequel elle travaille depuis dix ans, projet mis à mal par un récent jugement du tribunal Administratif de Nantes. Elle conteste certains arguments des opposants à ce projet et se déclare au final attachée au site et désireuse de le préserver. La famille Laraison met en avant le fait que 5 hectares du domaine et une maison, dont elle est propriétaire, ont été prêtés gracieusement à l'ASP (association sportive de Pornic) pendant 53 ans afin d'y permettre une activité de tennis et de golf. Même si cela n'est pas écrit ouvertement, la tonalité de l'article laisse penser que la famille Laraison semble considérer que le changement de classification de ces terrains, inconstructibles sous le régime du POS en vigueur avant le PLU, devenus constructibles avec l'adoption du PLU fin 2011, est la juste récompense du prêt gracieux antérieur. La première chose à faire est donc de retrouver et rendre publiques les modalités et clauses exactes du prêt et du contrat passé entre la famille Laraison et la collectivité après la seconde guerre mondiale. S'il n'y a aucun engagement de la collectivité relatif au statut futur de ces terrains et si le prêt est réellement à titre totalement gracieux, ce prêt apparaît alors comme une grave erreur de stratégie patrimoniale de la part de la famille Laraison, laquelle doit dans ce cas en assumer seule les conséquences, car aucun élément ne permettait à l'époque d'envisager le déclassement des terrains, et aucune municipalité ne peut s'engager sérieusement 60 ans à l'avance sur la classification de tel ou tel terrain quand on connaît les aléas et variations de la politique et de la règlementation. Dans tous les cas il appartient à la municipalité et la famille Laraison, dont l'apport à la ville de Pornic est indéniable et ne se limite pas à la gestion du domaine des Grandes Vallées, de se rencontrer et de rechercher une solution juste et équitable. Pour rentrer dans les détails, il est tout à fait inopportun de la part de la famille Laraison de tenter de nous faire croire qu'elle se porte garante du fait que seuls deux hectares auraient été concernés par l'opération immobilière projetée, que les arbres auraient été sauvegardés, et qu'il n'y aurait eu que 17 parcelles et autant d'habitations pour les raisons suivantes. D'une part le statut d'un terrain et les règles d'urbanisme s'y appliquant sont peut-être exacts un jour donné, mais peuvent devenir obsolètes le lendemain à la faveur d'un changement de PLU, la meilleure preuve étant que ces terrains des Grandes Vallées étaient inconstructibles il y a 20 ans et qu'ils le sont devenus à la suite d'une réunion de la commission des sites et du passage du POS au PLU, jusqu'à ce que le tribunal ne remette les choses en ordre. 17 parcelles peuvent parfaitement devenir 100 parcelles dans une génération… D'autre part un cahier des charges notarié et une obligation pour un propriétaire de conserver un boisement en l'état ne sont jamais une garantie pour l'avenir. Il suffit pour s'en convaincre de se rappeler l'état de boisement de la propriété religieuse proche de la plage de la Birochère avant qu'elle ne devienne un ensemble de deux immeubles 'Claire Marine' et son état actuel. Il était pourtant bien prévu lors de la construction en 1989 que rien ne serait déboisé, mais en 1997, lors d'une procédure de récolement d'office initiée par la municipalité à la suite des plaintes des habitants du quartier, le représentant des propriétaires a prétexté que des tempêtes avaient abattu de nombreux arbres. Dans ce cas aucune replantation n'est obligatoire. Il en est de même lorsque les arbres protégés sont malencontreusement fragilisés pour une raison ou une autre… Cette remarque figure d'ailleurs dans le rapport du commissaire enquêteur relatif à l'adoption du PLU. Enfin et surtout, la famille Laraison n'avait aucune qualité pour garantir actuellement le respect futur de certaines règles concernant des terrains dont elle ne sera plus propriétaire. Contrairement à ce qui est écrit par la famille Laraison, il y a bien une covisibilité au niveau du sol, faible c'est vrai, entre la mer et certains terrains de tennis, comme l'attestent d'anciens joueurs, et il y aurait donc eu une covisibilité bien plus importante encore entre la mer et le sommet des constructions hautes de 6 m.
Le jugement du TA annule les dispositions du PLU dans cette zone des Grandes Vallées, voilà une occasion pour rendre inconstructible toute cette zone qui a vocation à revenir dans le domaine public et devenir un espace naturel proche du rivage classé et protégé, et même de prévoir que les bâtiments existants seront préemptés et éliminés à la faveur de toute mutation non gratuite (comme cela se fait actuellement sur le littoral près de la plage de l'étang), de façon que la nature y reprenne ses droits partout. On peut souhaiter aussi que la collectivité réhabilite les terrains de tennis, en terre battue, terrains actuellement à l'abandon et en prévoie l'usage au bénéfice de tous les pornicais adhérents du Tennis Club de Pornic (TCP), ceci est d'ailleurs un souhait que le maire précédent avait formulé oralement il y a de nombreuses années lors d'une assemblée générale du TCP. Les deux courts de tennis, au sol en ciment, construits il y a un an face au bâtiment administratif du golf à côté d'un parking et présentés très opportunément à l'époque comme satisfaisant une demande de l'association 'Tennis Estival' (alors que cette association demandait des courts en terre battue censés remplacer les 6 courts actuellement en déshérence sur le domaine des Grandes Vallées) sont médiocres et indignes de Pornic.
Commentaire n° 6256 | |
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Commentaire du 20/09/14 à 18:25 par On fait quoi ? |
| Bon, alors maintenant, qu'est ce qui se passe ? La ville fait appel de la décision ? La famillle L a raison fait appel ?
Commentaire n° 6255 | |
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Commentaire du 14/09/14 à 19:33 par gros ego |
| Cher Pornicais,
Je n'ai pas la chance, comme les propriétaires des grandes vallées, d'avoir hérité de ce beau patrimoine. Par ailleurs, on peut se poser la question: respectent-ils l'état d'esprit de leur ainés qui eux ont fait l'effort de conserver ce patrimoine environnemental, sans le livrer aux promoteurs et bétonneurs aux aguets sur notre beau littoral.
La réponse à votre question est inclue dans mon premier 'post': leur attitude est naturelle, mais pas forcément honorable.
Il y a heureusement, en France, des lois de l'urbanisme qui protègent l'environnement et les sites exceptionnels contre les actions peu scrupuleuses de certains propriétaires (qui souvent n'habitent plus dans les lieux de leurs forfaits, une fois ceux-ci exécutés).
On peut être propriétaire et ne pas uniquement penser au avantages lucratifs de son patrimoine. Heureusement, il y a encore beaucoup de propriétaires de ce type, sur Pornic.
Commentaire n° 6246 | |
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Commentaire du 14/09/14 à 18:11 par Merci ADRP |
| ADRP est contre les escalators... comme 90% des pornicais. Mauvais exemple que vous citez-là ! Très mauvais même !
Alors pourquoi le combat de l'ADRP ne serait pas utile contre toutes les autres dérives frauduleuses et manoeuvres immobilières que Pornic a connu du temps des anciens maires.
Heureusement que des associations comme celle-ci veillent au grain et ont le courage de leur opinion pour dénoncer les travers de nantis qui se fichent complétement de l'environnement, de leurs voisins, de l'avis des pornicais, de la mauvaise image qu'ils renvoient, souvent même de la loi...
Même si l'ADRP fait preuve de zèle de temps en temps, je fais partie de ces nombreux pornicais qui les soutiennent ou d'autres associations qui oeuvrent pour moins de magouille à Pornic.
Car, à Pornic, on est passé maître dans l'exercice depuis quelques années.
Commentaire n° 6245 | |
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Commentaire du 14/09/14 à 14:59 par Pornicais |
| Il y a lomgtemps que je l'ai compris !( il faut être raisonnable,et, pas toujours critiquer). Heureusement que celle-ci n'existait pas il y a 50 ans et même plus,car, comment l'évolution de Pornic se serait faite sur certains projets !!!!! Oui à l'association et à la concertation, non à la critique systématique,et,à la finalité,aux élus de décider.
J'attends toujours à ce jour la réponse de gros égo qui devrait être fort instructive ' Et si vous étiez propriétaire des terrains' que diriez vous ??
Commentaire n° 6244 | |
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Commentaire du 13/09/14 à 10:48 par PORNICAIS 2 |
| Vous n'avez pas compris que cette association est contre tout se qui se fait à PORNIC elle est contre tout nouveau projet (escalator -grandes vallées etc...et alors tout est bloqué et ceci dans l'intérêt des pornicais bien sûr!
Commentaire n° 6243 | |
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Commentaire du 12/09/14 à 14:21 par Pornicais |
| gros égo : et si les terrains vous appartenaient, vous n'auriez peut-être pas le même raisonnement !!!!
Commentaire n° 6242 | |
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Commentaire du 11/09/14 à 17:45 par gros ego |
| Les propriétaires n'ont rien compris. L'ADRP ne les attaque pas eux, mais le PLU. Il n'y a rien de personnel dans cette démarche.
Par contre eux, ils ramènent le débat à leurs propres personnes et à leurs intérêts.
Toute cette publicité est faite pour redorer leur blason vis à vis de l'opinion publique et rendre plus vendable leur projet. Ceci n'engage à rien de leur part.
L'opération étant d'une grande rentabilité, cela vaut bien un peu de tapage médiatique pour se donner des airs de victimes et de bienfaiteurs de l'environnement.
C'est naturel, mais ça ne trompe personne !
Commentaire n° 6241 | |
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