(source photo : Ouest-France) Les jeunes de l'antenne Nantaise de l'association Unis-Cité sont venus lire et remettre aux résidentes de la maison de retraite du centre de ville de Pornic une gazette, dans laquelle chacune a pu retrouver son témoignage retranscrit. | Auteur / Source : Ouest-France
Résumé : Jeudi 13 juin, à la maison de retraite du centre de Pornic, une poignée de résidentes étaient réunies autour de jeunes de l'antenne nantaise de l'association Unis-Cité. Une association pionnière du Service civique en France (www.uniscite.fr).
Sur la demande du conseil général, ces jeunes avaient une mission : « Animer un sentier de randonnées pour les Escapades du 26 mai à Pornic. »
Animation costumée, elle devait avoir un caractère local et historique. Pour cela, ces jeunes ont eu l'idée d'aller à la rencontre d'anciens pour « récolter auprès d'eux leurs témoignages sur la vie pornicaise d'antan ».
C'est à la maison de retraite du centre-ville de Pornic que ces jeunes missionnés ont trouvé échos auprès de son animatrice : Sylvette Gantier, qui avait « depuis longtemps envie de raconter l'histoire des résidentes », dit-elle.
Le projet des jeunes volontaires a fait « tilt ». L'animatrice les a aiguillés, accompagnés vers des résidents qui avaient des choses à raconter. Résultat, durant 6 mois, Marine, Thibault, Sarah, Maxime et Charles sont venus à leur rencontre.
« Au départ on avait une petite appréhension », confient ces jeunes, âgés de 18 à 25 ans. Puis, « il y a eu un vrai échange. Nos appréhensions sont tombées. Quand on voyait le plaisir que prenaient les personnes à raconter leurs histoires, c'était vraiment super-agréable ». Stylos en main, les jeunes prennent en note les témoignages. « Nous sommes venus chaque semaine les écouter pour retranscrire leurs souvenirs, afin de les exposer aux personnes le jour des Escapades. »
Ce jeudi, c'est à celles qui ont raconté leurs souvenirs que ces jeunes volontaires ont remis une gazette dans laquelle chaque résidente a pu retrouver son témoignage sur la vie pornicaise des années 1940-1950.
Les commerces, la sardinerie, la faïencerie, les astuces contre les tâches, les petites maladies, les histoires d'amour... Ces super-mamies ont pris un sacré plaisir à partager leurs souvenirs.
Des jeunes « extras-bien », dit Marie. Quant à Marine, du groupe d'écrivain en herbe, elle n'espère qu'une chose, « que d'autres jeunes continuent le travail. Grâce à ce projet, j'ai un nouveau regard sur la personne âgée. Deux résidentes m'ont particulièrement marqué. Une m'a fait beaucoup rire avec ses galettes Saint-Michel et la seconde avec son franc parlé. Je n'imaginais pas que ce genre d'échanges soit possible ». Et pourtant...
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