Repérer les fuites n'est pas simple. La perte évaluée est de 2 m 3 par jour sur chacun des 550 km du réseau. Le projet de Veolia est de descendre à 1,7 m 3 . Plusieurs procédés existent pour déceler les fuites dont l'un des plus efficace : celui du « gaz traceur ». Avec ce procédé innovant, Veolia s'est engagé dans une procédure de « résultat », les techniques de détection acoustique ne pouvant pas toujours être utilisées.

Cette technique consiste à injecter dans une conduite d'eau un gaz plus léger que l'air et sans danger : de l'hélium. Lorsque le gaz parvient au niveau de la fuite, il remonte directement à la surface du sol, d'où son nom de gaz traceur. Il ne reste plus alors qu'à le repérer en surface à l'aide d'un détecteur de gaz. Ce procédé permet ainsi de réduire le volume d'eau perdue sur le réseau et participe à optimiser la performance des systèmes d'alimentation en eau potable.

Jean-Michel Brard, premier adjoint de Pornic mais aussi un des responsables du Syndicat du Val Saint-Martin, présent lors de la démonstration, en a profité pour évoquer le devenir du château d'eau « historique » situé au Sandier en agglomération à Sainte-Marie-sur-Mer : « Il va être abandonné au début de la saison estivale à venir. Ensuite, il sera détruit avec un procédé ne mettant pas en péril les riverains. Il sera remplacé par des « cuves » enfouies, donc respectant l'environnement, situées en bordure de la route bleue. La pression ne sera plus par gravité mais par un mécanisme de machines »