Commentaire du 20/04/10 à 10:52 par bagus |
| Pour une info sur l''assainissement ' des bassins versants des Gâtineaux et du Gros Caillou, voici un article pris sur le Courrier du Pays de Retz du 16 avril 2010 (Dans l'article, l'Aiguillon est le centre d'enfouissement des ordures ménagères de la Communauté de Communes de PORNIC .) :
Les riverains de l’Aiguillon dénoncent les fuites du site
La fluorescéine continue son chemin
C’était début novembre dernier. Les riverains du site de traitement de l’Aiguillon contactaient la presse pour afficher ce qu’ils appelaient « les preuves des fuites du site”. Quelques mois auparavant, avant la fermeture du site de traitement des déchets à Saint-Michel Chef Chef, ils avaient introduit dans leurs déchets 800 g de fluorescéine. Les examens effectués près du chantier d’éoliennes les avaient même surpris : le colorant, non présent dans la nature, avait déjà parcouru quelques centaines de mètres. Résultats des prélèvements à l’appui, les riverains avaient donc demandé à la communauté de communes de Pornic de “reconnaître l’existence de ces fuites et agir en conséquence” (notre édition du 6 novembre).
Finalement, l’intercommunalité a demandé l’appui technique de la préfecture “afin de mettre en œuvre les solutions les plus appropriées s’il s’avère qu’il y a bien pollution et risque pour la santé publique”.
Bientôt une plainte? Pendant ce temps-là, la fluorescéine continue son chemin. Le collectif affirme aujourd’hui, là encore, analyses en main, que le colorant est arrivé au Gâtineaux, au Gros Caillou et au Boivre, qui sont les gros points d’eau du secteur. “Lorsque nous retrouvons le colorant nous retrouvons aussi de l’aluminium, ce qui pour nous prouve la pollution”, note la présidente du collectif, Monique Archambeau. Aujourd’hui, le collectif arrête les analyses de fluorescéine. Les résultats vont être communiqués à la communauté de communes, au préfet, au sous-préfet, à la Ddass et la Drire (*). “Nous envisageons de porter plainte”, indique la présidente. Reste à savoir si aller en justice “pourrait nous amener vraiment quelque chose. Nous ne pouvons payer de frais d’avocats”. La réflexion est toujours en cours. Coralie Durand
(*) Direction départementale des affaires sanitaires et sociales et direction régionale de l’industrie de la recherche et de l’environnement
Commentaire n° 827 | |
|