Objet de la pétition initiée par Pierre L.
«Ce qui se passe est inacceptable et je vous sollicite afin de réparer cette injustice afin de conserver dans leurs postes ces travailleurs de l’ombre. Les trois correspondants de presse de Pornic opérant pour le journal Ouest France viennent de se voir remercier par un simple appel téléphonique. La personne en charge de cette équipe ne voulant tout simplement pas gérer son équipe profite du système pour les congédier. Elle met donc dehors un correspondant qui a pratiquement 40 ans de métier sans savoir, qu’il est grâce à son travail, une des petites fourmis qui a changé l’histoire du journal dans lequel elle travaille.
Le motif de la non conservation de l’équipe est : « mésentente entre eux » devant n’importe quel cession prudhommale l’employeur se verrait débouté et devrait réintégrer ses employées. Du fait de leurs statuts ils n'ont pas accès à ce système. Je vous invite donc, vous lecteur ou non de ce journal à les aider en signant cette pétition réclamant leur réintégration. Un message de soutien est bien, mais un engagement est plus fort et seul le nombre fera reconsidérer la question.»
La pétition :
https://correspondants-pornc.unepetition.fr/
Pour suivre la pétition sur Facebook :
https://www.facebook.com/profile.php?id=100010330985940
Après 40 ans de bons et loyaux services 7 jours sur 7 ne comptant pas ses heures pour percevoir une gratification dérisoire , après avoir connu des dizaines de directeurs départementaux, actuellement souffrant il se fait mettre à la porte via un simple coup de téléphone.Sa collègue entrée il y a presque quatre ans: " on est très contents de votre travail" , mais virée quand même .
Tout ceci par une journaliste qui ne veut pas se positionner et trouve beaucoup plus simple de mettre tout le monde à la porte. Cette journaliste se moque bien du fait qu'une personne dont la seule raison de se lever le matin est de se mettre au service des autres et en a besoin aujourd'hui pour passer le cap de sa maladie et qu'une autre va se retrouver sans ressources (pas de chômage c'est une identité pas de retraite non plus), c'est nullement son problème!!!
Je vous invite à envoyer le courrier joint à la rédaction de de Saint Nazaire demandant la réintégration de ces deux personnes qui effectuent leur travail avec dévouement et sérieux
La lettre :
«Monsieur le directeur départemental, Mme la journaliste affectée au Pays de Retz, je vous demande de bien vouloir réintégrer M Michel Bordat et Mme Laurence Dalpayrat dans leurs fonctions de correspondants de presse locaux sur la commune de Pornic. Vous usez de votre position dominante et de leurs statuts précaires pour sollutioner le problème de façon arbitraire .Vous faites le procès de patrons voyous dans vos articles vous n'aimeriez pas voir vos agissements sortir dans la presse...»
Le correspondant de presse
Quand vous ouvrez un journal et lisez des articles non signé c’est le travail d’un correspondant de presse. Ce sont les petites mains du journal, les plus mal rémunérées car cela va de quelques euros à une trentaine pour les plus gros articles. Ce n’est pas une paye mais une gratification (en clair on vous dédommage de votre temps et de vos frais de façon forfaitaire) pour un travail effectif, pas de retraite, pas de chômage et ils n’appartiennent pas à l’effectif de l’employeur mais ce sont bien eux qui écrivent chaque jour une très grande partie de ce que vous lisez.