(source photo : Ouest-France) Les responsables de Mégalithes en Retz, en présence de Serge Régnault, conservateur général du patrimoine (assis à droite), et de Patrice Morette-Bourny, président, (assis à gauche). | Auteur / Source : Ouest-France
Résumé : Pornic est riche en ensembles mégalithiques, édifiés au Néolithique (5 500 ans), accessibles à tous : dolmen du Prédaire inscrit monument historique, et les deux sites classés monuments historiques ; le dolmen de la Joselière et l'ensemble appelé Tumulus de la Motte.
Une partie de ce dernier, le dolmen des Trois squelettes, se trouve dans une propriété privée et l'association Mégalithes en Retz souhaite qu'il soit accessible au public. Cette propriété est située au 29, rue des Mousseaux.
D'après les responsables, elle « a ou va être vendue par une agence immobilière pornicaise. Il ne semble pas que la puissance publique se préoccupe du devenir de ces joyaux de notre patrimoine ».
Une alerte en direction de la Ville
L'association a fait un plaidoyer pour mettre en valeur ce patrimoine et le rendre accessible à tous : « Nous avons écrit au maire pour signaler ce projet de vente. Nous l'avons rencontré. Nous lui avons expliqué que 60 à 70 % des monuments préhistoriques du patrimoine pornicais ont disparu en un siècle et demi. Il faut absolument préserver ce qui reste ! Notre rôle est de signaler, voir, conseiller les richesses vives sur Pornic. Le Tumulus des Mousseaux, de notoriété internationale, avait été donné à la Ville en 1871 par Mme Bonamy. Tout à côté, le moulin de la Motte a été construit vers 1720, sur les pierres d'un autre dolmen : il n'a jamais été fouillé. Le dolmen du Prédaire a été acquis par le conseil général. Pour des Bretons, le site pornicais est vraiment remarquable. Des Anglais ont déclaré « Stone Edge c'est bien, les Mousseaux c'est exceptionnel ! ».
Quant à la Ville de Saint-Brevin elle a trouvé une solution radicale : elle a acheté tous ses sites mégalithiques. Qu'en sera-t-il pour Pornic ? La question est posée.
Appelé Tumulus des Trois-squelettes par le baron de Wismes, en 1876, il tire son nom de la découverte d'ossements qui s'avèrent être, après analyses, ceux d'un homme, d'un enfant et peut-être d'une femme. C'est un dolmen à couloir terminé par une chambre quadrangulaire décalée sur le côté. Le caveau fermé au fond par une grande pierre plate se rétrécit pour déboucher dans une petite allée couverte
En présence de Serge Régnault, du Conservatoire général du patrimoine et conservateur-adjoint au muséum d'histoire de Nantes, les responsables avec Patrice Morette-Bourny ont exposé le problème d'accessibilité.
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