On en parle depuis 30 ans, on y travaille depuis 15 : la ria de fond de port à Pornic est maintenant un lieu agréable destiné à la promenade piétonne. Oubliée, la friche insalubre qui était selon Philippe Boënnec, « l'un des endroits les plus pollués de la commune et qui servait notamment de dépotoir. ». À partir de ce samedi, les curieux pourront déambuler le long du canal de Haute-Perche, à travers un jardin botanique créé par Thierry Huau. L'architecte paysager compte à son actif la réhabilitation d'une partie de Beyrouth et la conception de Terra Botanica à Angers. « L'idée générale est de proposer une continuité dans le remodelage du port entrepris cette année, » poursuit le maire. Tout le secteur situé entre le pont du 8 Mai et les arches du château est déjà un espace de rencontre, « avec une vitesse limitée à 20 km/h et une priorité donnée à la circulation piétonne. » Libre aux promeneurs de poursuivre leur déambulation plein Est, quasiment jusqu'à la route Bleue dans ce cadre de verdure et d'eau. Sur près d'un kilomètre, des espaces de convivialité, des rizières, des pontons de bois, de petits bancs et bien sûr de nombreuses essences végétales constituent ce nouveau parc botanique de 13 ha. L'enveloppe est de 2,3 millions d'euros. Un projet plus vaste Cette ria de Pornic n'a pas fini d'évoluer et le maire s'en félicite. En parallèle à cette ambition paysagère, d'autres projets plus controversés vont voir le jour en fond d'estuaire. Au nord, un parking dit du Canal a déjà été créé avec 250 places. Il s'ajoute à un autre au dessus qui compte 300 places : le parking de l'amphithéâtre. Philippe Boënnec veut éviter les entrées de voitures dans la ville et prône une arrivée dans Pornic, à pied, par la ria. Au final, trois passerelles enjambant le canal permettront de venir de ces aires de stationnement jusqu'au parc botanique, puis de rejoindre le port. Près du parking de l'Amphithéâtre, le projet d'hôtel quatre étoiles est acté, assure le maire. Mais pas signé. « Il sera orienté vers les séminaires et proposera 100 chambres pour du tourisme d'affaire. » À quelques centaines de mètres, le projet de Pasino (transfert du casino situé sur le port) attend aussi d'être confirmé. « J'ai deux documents écrits du groupe Partouche qui se dit prêt à s'engager. J'espère une signature avant la fin de l'année. On travaille sur le montage financier. » Le partenariat public-privé ne semble plus à l'ordre du jour. Toujours le long de cette ria, côté sud, le centre de tri sera détruit pour laisser la place à un projet immobilier (petits collectifs). Au fond, le projet de résidence service pour seniors reste d'actualité avec de premiers travaux en 2014. Plus près de la ville, les rails SNCF seront démontés pour permettre un accès piéton à la ria derrière l'office de tourisme. Enfin, une solution en souterrain semble tenir la corde pour le franchissement de la voie ferrée depuis le sud de la ville (rue De Gaulle) vers la ria. Un tunnel auto, vélo piéton où l'on accéderait par une nouvelle rue le long de voie ferrée. Autant de projets que l'équipe municipale défend pour « donner un nouveau dynamisme à la ville. Le tourisme à Pornic, c'est 1 300 emplois à l'année. »

Il ajoute : « Il y a eu préméditation. La justice fera ce qu'elle a à faire. Un palier a été franchi. Des mesures vont être adoptées et elles seront dures. » Une interdiction de rassemblement dans ce secteur va être mise en place. La Ville, en concertation avec le sous-préfet, va également protéger ses bâtiments. Le poste de secours de la plage de la Noëveillard, le club de la plage, le phare, le parking... Seront sous haute surveillance. Des agents de sécurité avec des chiens feront des rondes dès ce vendredi soir et les week-ends. En coordination avec la compagnie de gendarmerie de Pornic, le but de ce personnel de sécurité est « de vérifier ce qu'il se passe et prévenir la gendarmerie si besoin ». Pour le capitaine Eric Desse, de la compagnie de gendarmerie de Pornic, concernant cette soirée alcoolisée : « Si par le passé, on a déjà connu des incidents sur les plages, c'était sans commune mesure avec ce que l'on a constaté dans la nuit de vendredi à samedi. Un seuil a été franchi dans le degré de violence de la part de ces individus. Il y avait une volonté manifeste d'en découdre avec les forces de l'ordre, avec l'intention de porter atteinte à l'intégralité physique des gendarmes ». Aujourd'hui, « 7 interpellations dont 6 gardes à vue » découlent de cette soirée comparable selon le 1 er magistrat à une soirée « binge drinking » ou en français « beuverie effrénée ». Mais pas que ! « Ils sont ivres et ils sont drogués », déplore le maire. « Un jeune de Saint-Brévin âgé de 30 ans chez qui nous avons trouvé 10 plans de cannabis et une jeune sans domicile fixe sur Paimboeuf sont entre les mains de la justice. Nous sommes loin des milieux scolaires », conclut cependant le commandant de la compagnie de gendarmerie de Pornic.

Poste de secours rénové. Modernisé pour permettre de meilleures conditions de travail mais aussi pour mieux recevoir le public, il est désormais équipé, en autres, d'un espace vestiaire- douche et d'une salle de premiers soins. Office de tourisme de qualité Proche de la grande plage de l'Océan, sur un lieu de passage très fréquenté par les estivants et d'itinéraires cyclables, tels VélOdyssée et VélOcéan, c'est sur la qualité et l'ergonomie des locaux que les travaux ont portées : Accessibilité aux personnes à mobilité réduite, espaces enfants, connexion Wifi, boutique... Les aménagements extérieurs n'ont pas été oubliés, puisque les estivants disposeront de toilettes publiques accessibles à tous et de bancs face à l'océan. La piste cyclable a été réorganisée pour offrir une circulation de chaque côté du boulevard de l'Océan. Enfin, des aménagements paysagers contribuent à mettre en valeur les abords du bâtiment. C'est l'Agence Forest-Debarre, de Nantes, qui a conçu le projet et suivi l'exécution des travaux. « 6 mois ont été nécessaires pour le réaliser », précise Alain Forest, présent pour l'inauguration. Combien ça coûte ? 360 000 € pour le bâtiment, 55 000 € pour les toilettes publiques, 40 000 € pour le poste de secours et la rampe handicapée et 45 000 € pour les abords. Un total de 500 000 € financé par une partie des recettes des jeux du Casino (200 000 €) et par une partie des dédommagements perçus par la Ville à l'issue du procès de l'Erika (290 000 €) et pour compléter, 10 000 € au titre de la réserve parlementaire. Avec « l'aménagement de cet équipement qui s'inscrit dans le développement du tourisme de la CCSE et de Saint-Brevin-les-Pins, conclut le maire, nous attendons l'appellation officielle de station de tourisme ».

Leur mission : la surveillance de la baignade du 29 juin au 1 er septembre inclus, information et de prévention. Chez les gendarmes, 52 militaires dont 24 gendarmes mobiles seront répartis sur la communauté de brigade de Pornic et la communauté de brigades de Saint-Brévins les Pins. Leur mission : la sécurité publique, la police de la route, la sécurité et les contrôles préventifs. Les sapeurs pompiers sous la houlette du capitaine Frédéric Hoêt passent de 88 pompiers à l'année (inclus infirmiers et médecins) à 102 en saison. La police municipale est elle aussi renforcée, avec 6 renforts saisonniers pour juillet et août. Le maire, Philippe Boënnec, a insisté sur « le travail de proximité et collectif auprès d'une population en vacances qui a besoin de décompresser ». Vigilance et indulgence avec « un gant de fer dans une main de velours », insufflera traditionnellement le 1 er magistrat à ces renforts.

L'histoire de l'Atlantique est étroitement liée à l'association Saint-Etienne, qui en assure la gestion. Créée en juillet 1932, elle avait pour objet « l'éducation populaire par les cercles d'études, cours agricoles, musicaux et artistiques ». En 1948, l'association achète à M. et Mme Longprés, un immeuble dans la Grand-rue, constitué d'une « construction en bois et ses dépendances, ensemble endommagé par fait de guerre ». La vente est assortie du transfert de « l'indemnité de reconstitution des bâtiments » au titre des dommages de guerre. Le bâtiment accueillait autrefois les bals populaires. Le cinéma connaît un démarrage difficile, mais, en 1960, une nouvelle équipe reprend les rênes. En 1980, elle change les sièges et en 1990, le projecteur. Avec 300 places assises, c'est une des plus grandes salles de la côte de Jade. En 1999, des travaux pour mise aux normes, amélioration du confort, de l'acoustique sont entrepris. Le chantier n'étant encore fini à l'été 2000, la population grogne et 750 Préfaillais signent une pétition. Pour dégager de la trésorerie, l'association vend à la mairie le terrain à l'arrière du cinéma et un parking sera créé. Cinéma Atlantique, Grande rue. Renseignements au 02 40 21 61 08.